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23 octobre 2009 5 23 /10 /octobre /2009 19:22


Afin de décrire une nouvelle structure de base pour broder une temari (cf. ici), j’ai choisi un modèle simple et décoratif.

Il se réalise à partir d’une base de 8 méridiens comme expliqué ici (technique) et ici (version 8 brins tout au début du sujet) à laquelle sont ajoutés des cercles supplémentaires disposés à des endroits bien précis.

La broderie de base

Pour bien positionner les cercles additionnels, il faut ajouter des épingles, toujours à l'aide d’un morceau de papier. Celles-ci se placent sur un méridien sur deux, exactement à égale distance du pôle et de l’équateur. Pour cela pliez en quatre une bandelette de papier mesurant la distance entre les deux pôles, et positionnez une des extrémités sur un pôle, tout en utilisant l’autre comme repère pour les épingles. Recommencez autour de l’autre pôle, et sur les mêmes méridiens.


Étape 1 :

Piquez le fil et ressortez-le à l’intersection d’un méridien à épingle et de l’équateur (1). Faites un petit point au niveau de l’épingle suivante de droite. Puis un autre à l’intersection de l’équateur et du méridien de droite possédant une épingle (5). Continuez de même afin de former un cercle et revenez au point de départ (1).


Étape 2 :

Piquez dans la boule pour ressortir à l’intersection de l’équateur et du méridien à épingle de gauche (3’). Si l’aiguille n’est pas assez longue, vous pouvez ressortir une première fois au niveau du premier méridien de gauche 2’, avant de repiquer à travers la boule pour ressortir au bon endroit. Reprenez l’enchaînement de l’étape 1. Puis arrêtez le fil en piquant dans la boule et en coupant le fil en trop.



Remarquez qu’on obtient deux types de motifs entrecroisés :

l’un de 6 brins, l’autre de 8 !


La broderie décorative

Elle s’exécute en deux temps avec un fil d’une seule couleur.

Étape 1 :

Découpez un tout petit morceau de papier (déterminez sa taille en vous inspirant de la photo), pliez-le en deux, et piquez une épingle en son milieu. Placez-la sur une intersection de 8 brins.

Sortez votre aiguillée de fil à broder au niveau d’une des extrémités du papier, au milieu de deux brins. Repiquez de l’autre côté du papier, toujours au milieu. Déplacez le papier pour atteindre l’interstice suivant et recommencez la même opération.



Continuez ainsi pour former une étoile à 8 branches : enlevez le papier une fois l’aiguille positionnée sur le dernier point, et déplacez-le vers l’intersection de 8 brins suivante. Ressortez l’aiguille comme précédemment pour broder l’étoile suivante.

Faites de même pour toutes les intersections de 8 brins.


Étape 2 :

Pour la dernière étoile, ressortez l’aiguille au niveau d’une de ses branches située entre : à gauche, un brin court (de l’intersection à 8 brins) et à droite, un brin long ! Point 1 sur la photo ci-dessous.

Faites un petit point en 2, puis en 3 (branche de l’étoile contiguë : 2e), en 4 (3e étoile), en 5, en 6 (4e étoile), en 7 ( encore 2e étoile), etc.


Continuez ce type d’enchaînement. Si vous avez un doute, le motif est symétrique : comparez donc avec la broderie déjà réalisée.


Elle forme peu à peu des étoiles à 8 branches, aux sommets communs.


Une fois le motif terminé, vous pouvez ajouter des croisement de fils supplémentaires comme dans l’exemple de temari précédent !
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30 septembre 2009 3 30 /09 /septembre /2009 22:08


Je viens de m’offrir un très beau livre de motifs traditionnels. J’apprécie beaucoup les dessins champêtres telles les illustrations des pays nordiques. J’aimerais essayer de peindre de beaux coffres de bois, des dossiers de chaises ou même des œufs ! Malheureusement, à part pour ses derniers, je ne saurais pas où mettre de si jolis objets dans ma maison déjà fort encombrée ! Toutefois, rien ne m’empêche de rêver, et de le transposer sur de petits objets brodés…

Le sujet du livre est le découpage de papier Suisse, une technique délicate. J’avais déjà rêvé devant les bâtisses de ce beau pays, tout comme ceux du Tyrol ou de l’Autriche. J’espère pouvoir y retourner un jour, ou bien pousser seulement jusqu’en Alsace pour y admirer un marché de Noël. En attendant, ce livre me fait rêver.

Découper le papier me semble un art difficile, mais l’effet produit par les superbes motifs de Papiers Découpés de Muriel Revenu, publié chez L’inédite, me donne des envies pour les cartes de vœux ou les décorations à fixer au sapin. Ici, point de modèles achevés, juste de nombreux dessins à reproduire en suivant les conseils généraux de l’auteur. Pourtant, l’imagination prend rapidement le dessus…

Alors que le contraste parfait de cette technique ancestrale est incontestable, je suis certaine d’utiliser ses graphismes pour en faire de beaux et complexes appliqués sur un plaid ou un coussin en patchwork. Simples dans leur fourmillement, les motifs sont de délicates dentelles dignes des plus beaux théâtres d’ombre !

À s’offrir absolument, si ce qui fleure bon le passé fait vibrer votre fibre créative.

Pour avoir un petit avant-goût de ce charme désuet, j’ai dessiné un oiseau naïf Mais coloré, lui. Je vous laisse le soin de vous l’approprier, dans la teinte qui vous sied, pour en faire une broderie, un appliqué de patchwork, ou une carte de vœux…

À découvrir dans d'autres couleurs dans mon album "motifs".

Juste pour faire plaisir à Christine : quelques brins de lavande :


Et puis, en prime, un autre plus proche du découpage suisse. Mais attention, si vous voulez en faire un pochoir, je n'ai pas prévu de pattes d'attache !!


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25 septembre 2009 5 25 /09 /septembre /2009 23:21

 

Voilà un certain temps que j’avais commencé à broder un biscornu avec des rubans. Mon intention première était de décorer les deux faces de manières très différentes. La première était déjà achevée et je la présentais ici. Mais voilà, la seconde étant maintenant terminée, force était de constater que leur différence était trop grande pour que l’assemblage soit harmonieux… J’ai donc décidé de revoir mon idée pour achever le biscornu entamé.

 

La seconde broderie me semblait très chargée, si bien que j’ai choisi pour celle-ci de ne pas décorer la seconde face. J’étais surtout bien trop pressée de voir le résultat final. Le résultat est assez mignon, mais sa taille finale étant trop grande à mon goût, j’avoue ne pas trop savoir quoi en faire… Une déco murale avec un ruban, un mini coussin à poser je ne sais pas trop où… Je me demande bien ce que font les personnes qui s’en fabriquent lorsqu’ils n’ont pas la taille d’un porte-clés ?

 

Bref, mon but premier était surtout de vous montrer comment broder des roses au ruban.

 

Le motif se positionne dans un cercle. Pour qu’il soit bien rond, j’ai dessiné sa circonférence au crayon de tailleur sur le verso, afin de ne pas avoir besoin de l’effacer à la fin.

Les fleurs, elles, forment un cœur. Elles ont été placées sans précision, car c’est la broderie des feuilles et des minifleurs qui leur donnera la forme finale. Cette manière de travailler permet d’éviter une symétrie trop forte.

 


LES ROSES

 J’ai donc placé quelques roses de différentes tailles et teintes d’une manière aléatoire dans la partie basse de motif général.

Pour les fabriquer, il faut broder une étoile à 5 branches (toujours IMPAIR), piquer le ruban à travers le tissu juste au centre, et faire passer le ruban alternativement sous et sur chaque branche. Pour ne pas rendre la rose trop régulière, pensez à entortiller de temps en temps le ruban sur lui-même avant de piquer sous la branche suivante. Une fois toute l’étoile masquée, piquez à travers le tissu, et allez former la rose suivante.

 

LES FLEURS MULTIPLES

Sur le principe des boules de graines des pissenlits, cette fleur est formée de mini étoiles à cinq branches, comme pour les roses. Il faut qu’elles se chevauchent, et le mélange de couleurs en camaïeu est également bienvenu.


Il faut ensuite broder les tiges vertes en les réunissant en un point. Elles aussi doivent parfois passer au dessus des étoiles. Une fois leur broderie terminée, il ne reste plus qu’à ajouter une ou deux étoiles sur les tiges pour achever l’effet de profondeur.

 

LES HORTENSIAS & MINIMARGUERITES

Dans mon précédent sujet de broderie au ruban (cf. ici), j’expliquais comment faire le point de nœud pour réaliser certains cœurs. Les Hortensias sont brodés suivant le même principe, avec un fil épais et de nombreux tours autour de l’aiguille.

 

Pour les marguerites, le principe est le même, mais il faut juste piquez l’aiguille un peu plus loin, comme décrit par les photos ci-dessous.

 

Ces dernières, ne sont brodées qu’en toute fin d’ouvrage pour combler les espaces vides et terminer la forme générale voulue.


LES FEUILLAGES

Afin d’accentuer les différences entre les plantes, j’ai utilisé tantôt le point avant (fleurs multiples), tantôt le point de bouclette (roses, hortensias), en variant très légèrement les couleurs.

 

Quant à la couronne, j’ai utilisé un minuscule point arrière. Je l’ai brodé au verso pour suivre mon trait. Au recto apparait donc de grands points, tandis que de l’autre côté seuls de minuscules points très réguliers étaient visibles. J’ai ajouté de part et d’autre des feuilles au point de ruban. Pour donner plus de relief, j’ai ensuite tissé un fil bordeaux entre les points arrière.

 

Ces différents points au ruban sont, eux-aussi, expliqués dans mon sujet précédent.

 

Pour assembler le biscornu, il faut coudre endroit contre endroit les deux carrés de tissu en quinconce. Les sommets de l’un se placent donc au milieu des côtés de l’autre. Pour que le tissus se positionne bien, il faut inciser légèrement les milieux des côtés jusqu’à la couture.

N’oubliez pas de ménager une ouverture pour retourner l’ouvrage. Rembourrez-le et fermer l’ouverture avec de petits points invisibles.

Pour accentuer cette dernière, je l’ai bordée de perles de rocailles.


Certaines personnes, ajoutent même des glands sur les quatre sommets principaux.

Si vous voulez ajouter une attache en ruban, prévoyez l’ouverture au niveau du haut du cœur, et cousez le ruban en la refermant.

 

Pour marquer le centre du coussin, et accentuer l’effet « biscornu », il faut coudre une perle au centre en traversant le coussin. Voyez ici comment la coudre sans utiliser de nœud disgracieux !

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24 septembre 2009 4 24 /09 /septembre /2009 16:26


Parmi les quelques mari préparées il y a quelques temps, je viens d’achever la broderie de l’une d’elles. Afin de ne pas être redondante avec les modèles expliqués dans le livre des éditions Didier Carpentier, présenté précédemment ici, je vous propose un motif différent. Cette technique se décline facilement suivant le nombre de méridiens PAIR que l’on choisit.

Pour cela, on débute comme d’habitude par un collant fin roulé en boule, enrobé d’une couche bien sphérique de laine, afin d’obtenir une pelote. Vient ensuite une couche de fil masquant totalement la laine. Sa couleur doit être en harmonie avec la broderie future (en camaïeu ou très contrastée).

Afin de positionner la broderie symétriquement, il faut dessiner l’équateur et les méridiens. La méthode est décrite ici, avec quatre méridiens. Il suffit simplement de multiplier les épingles le long de l’équateur pour obtenir une mari de huit sections. Les Japonais apprécient particulièrement les fils métallisés pour cette opération, j’ai donc opté pour un mouliné argenté DMC dont j’ai utilisé la totalité des six brins.


BRODER UNE FLEUR DE CERISIER

Je vais vous expliquer une version relativement complexe, sachant que l’on peut très bien se contenter d’utiliser simplement deux distances au lieu des quatre présentes ici. Ces distances sont définies par une fine bande de papier.

Dans le cas le plus simple, lorsqu’on cherche à faire une rosace, le papier, positionné de part et d’autre de l’épingle polaire, permet de définir deux distances. La plus longue ne doit alors pas dépasser la position de l’équateur, tandis que l’autre sera encore plus courte. Alternativement, les deux distances seront utilisées pour former les pétales, selon la méthode expliquée ci-dessous.

Dans le cas qui nous intéresse ici, le plus complexe, la distance la plus longue doit dépasser l’équateur.

Il faut ensuite définir sa moitié, en pliant le papier en deux,

puis son quart en le repliant à nouveau en deux.

Quant à la petite distance, située de l’autre côté de l’épingle polaire, elle doit être inférieure à celle du quart, précédemment obtenu.

Formation des quatre premiers pétales.

Piquez l’aiguillée de fil à broder (coton perlé) à environ 2 ou 3 cm du point de sortie, afin de laisser l’extrémité du fil à l’intérieur de la mari. Ressortez l’aiguille à gauche d’un méridien (mer. 1), au niveau de la plus grande longueur de papier.

Piquez de droite à gauche sous le méridien de droite (mer. 2), au niveau de la plus courte longueur de papier.

Recommencez ainsi autour du méridien suivant (mer. 3), en reprenant la longue distance, et ainsi de suite jusqu’à revenir au point de départ.

Formation des quatre pétales suivants.

Au moment où vous piquez le dernier point du précédent pétale, ressortez l’aiguille à gauche du précédent méridien (mer. 8), au niveau de la moitié de la longue bande.

Puis, piquez de droite à gauche autour du méridien de droite (mer. 1) au niveau du quart supérieur de la longue bande.

 

Continuez ainsi pour former des pétales plus petits que dans l’étape précédente.

Triplez le motif en reproduisant les étapes 1 et 2, en piquant toujours en dessous des précédents points. 

Quintuplez le motif en reproduisant les étapes 1 et 2 avec un fil d’une autre couleur. Pour ajouter un effet supplémentaire, vous pouvez en profiter pour entourer la couleur précédente seulement en partie haute comme sur les photos ci-dessous.


Si vos couleurs, comme ici, ne sont pas très contrastées ajoutez un ultime « étage » avec une couleur contrastante afin de souligner le motif. J’ai utilisé les six brins d’un mouliné DMC, pour ajouter, en sus, un effet de texture différente.

Brodez les cœurs en étoile, avec quelques points lancés.

 

Votre temari est maintenant achevée !

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9 septembre 2009 3 09 /09 /septembre /2009 09:32


D
ans le précédent post sur les temari j’expliquais comment réaliser la base pour confectionner les magnifiques boules japonaises décorées nommées temari. Voici donc venu le temps de la décoration proprement dite.

 

En résumé, il faut enrouler un collant filé avec de la laine comme décrit ici. Puis, on recouvre la boule obtenue de fil à coudre afin de masquer parfaitement la laine. Cette couche sera visible au final, il faut donc la choisir d’une couleur assortie à la future broderie ! Elle est constituée d’un nouvel enroulage de fil à coudre, croisé dans tous les sens. C’est certainement l’étape la plus ennuyeuse, car la balle devient glissante et ne manque jamais de s’échapper de tous côtés. De plus, la finesse du fil le rend d’autant plus sournois alors qu’il cherche à se dérouler sans crier gare ! Mais si vous avez surmonté cette étape (décisive à mon humble avis, grrrrrrrr !!!), le plaisir de la broderie va rapidement vous faire oublier vos déboires ! Pour maintenir la laine, puis le fil, une fois le bobinage complet, piquez l’extrémité coupée plusieurs fois à travers la mari avec une aiguille.

 

Pour préparer la broderie, il faut définir les axes du globe.

À l’aide d’une fine bandelette de papier et d’épingles, on détermine les pôles, divers méridiens suivant la complexité recherchée, puis, l’équateur.


La balle n’a pas de diamètre défini, ainsi, pour placer le pôle sud, il faut fixer le papier au pôle nord avec une aiguille, puis faire un tour complet pour repérer l’excédent de papier.

Une fois le morceau en trop coupé, on le plie en deux pour déterminer le pôle sud.

Plié ensuite en quatre, on obtient l’équateur. Il faudra autant d’épingles placées sur l’axe de ce dernier (donc avec le papier plié en quatre), que de méridiens désirés. Dans cet exemple, il en faut quatre.


 

Le problème est donc de les espacer régulièrement. Pour cela, il suffit de faire de petites encoches dans la bande papier, une fois pliée suivant le nombre de méridien souhaité ! Placée au niveau d’une des épingles de l’équateur, on déplace latéralement les autres afin qu’elles coïncident avec les encoches, et le tour est joué !

 


Une fois cette étape achevée, il faut « dessiner » les axes de votre « spoutnik » avec du fil à broder. Il s’agit en général de coton perlé, mais les fils de soie sont encore plus beaux ! Les fils lamés ont aussi un effet précieux, et sont plus dans la tradition. Sachez que suivant le motif recherché, on peut les choisir de la même couleur que la mari de base, afin qu’ils ne soient plus visibles !


En piquant avec une aiguillée, n’importe où dans la boule mais à portée d’aiguille, ressortez le fil au niveau de l’épingle du nord, passez au pôle sud, où vous piquez dans la boule un tout petit point de fixation au niveau de l’épingle, puis terminez le tour complet pour marquer les deux premiers méridiens, en passant tout à côté des aiguilles de l’équateur.


Recommencez pour les deux autres méridiens en prodédant ainsi :

Piquez l’aiguille au niveau du pôle nord et ressortez-la au niveau d’une épingle de l’équateur pas encore bordée de fil. Faites le tour de la temari en passant par les pôles et l’aiguille de l’équateur encore nue, avant de repiquer au point de départ avec un petit point.

Faites alors le tour de l’équateur, tout en faisant un autre point au niveau de l’épingle opposée.

 


Il ne reste plus qu’à utiliser ces fils comme support pour votre broderie.

Il existe un nombre illimité de motifs possibles, mais voici l’un des plus simples. Il utilise une base carrée, et est formé en enroulant le fil autour des axes toujours dans le même sens.

L’aiguille tourne autour du fil axial de l’avant vers l’arrière, avant de faire de même avec le fil suivant.


Pour changer de couleur, il suffit toujours de piquer le nouveau fil à proximité du départ de la broderie, où ressort l'aiguille (comme sur la photo ci-dessus).


On peut ainsi recouvrir toute la balle en tournant autour des deux pôles, ou bien former de petits carrés à chaque intersection comme sur l'exemple ci-dessous.


Si l’on ne souhaite pas recouvrir toute la mari dans le premier cas, rien n’empêche d’ajouter des décors au niveau de l’équateur en brodant d’une manière plus classique, c’est à dire en piquant dans la boule pour former de petits dessins. On peut également marquer l'équateur en faisant plusieurs tours de part et d'autre, en tournant autour des méridiens avec l'aiguille.

 


Les boules des exemples sont toutes petites, de la taille de perles d’environ 2 cm de diamètre.

Elles sont réalisées à partir d’un ou deux nœuds pratiqués dans une jambe de collant fin, puis coupés. Cela permet de former des boules de taille relativement similaire. Il faut juste veiller à conserver cette échelle pendant l’enroulement de la laine puis du fil !


Pour faire des décorations de Noël, vous pouvez aussi ajouter un gland à une grosse temari, ou bien constituer une longue guirlande de petites boules. Une certaine quantité de balles dans un joli récipient en verre peut aussi constituer une déco de table qui ne manquera pas de faire fureur ! Surtout si vous expliquez que vous en êtes l’auteur !

 

Pour des idées de broderie regardez dans ma liste de liens, ou procurez vous l'un des deux livres en français (cf. mon post), en attendant que je vous explique d'autres motifs…

 

Pour info : J’en profite pour indiquer qu’au Japon, les dés sont des sortes de bagues placées au niveau de la première phalange du majeur. Bande de carton entourée de couches de tissu, le dé est aussi joliment décoré qu’une temari, avec le même genre de motifs géométriques.

Vu que je n’arrive pas à m’habituer à l’utilisation de nos dés en métal, je vais certainement essayer…

 

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 18:41

Après m’être promenée sur le Net pour découvrir ce que pouvait bien être un biscornu, je me suis laissée séduire par l’idée d'en réaliser un. Ce mignon petit coussin, utilisant une base carrée assemblée de manière décalée, était un sujet amusant à confectionner. En général, les modèles exposés concernent de la broderie au point de croix.
Pour être un peu moins conventionnelle, j’ai choisi de profiter de l’expérience pour faire de la broderie au ruban.
Il n’est pas toujours facile d’utiliser cette technique sans réaliser des objets désuets et parfois trop chargés, surtout lorsqu’on se lance dans la réalisation de fleurs. Toutefois, pour ce type de décoration, la thématique n’a rien de choquant, bien au contraire. D’ailleurs, j’ai souvent été émerveillée par les miniatures présentée sur certains stands spécialisé…


LE MATERIEL NECESSAIRE
 

Pour broder au ruban, il existe plusieurs types de matières et de largeurs utilisables. Outre les rubans de soie de belle qualité, parfois teintés à la main, les satins ou les organza sont aussi très intéressants. Dans ce modèle, j’ai choisi de n’employer que du satin de 4 mm de large. C’est sur l’un des nombreux salons parisiens de loisirs créatifs possédant un large espace « travaux d’aiguille » que j’ai déniché ma collection : sur un stand anglais très fourni en rubans en tout genre qui proposait des lots attractifs. Les prix m’ont semblés intéressants, en tout cas, moins chers que dans des merceries plus classiques, qui possèdent, de plus, une gamme de couleurs bien moins étendue. Le problème sur ce stand était, au contraire, de ne pas se ruiner tant le choix était vaste !


L’aiguille utilisée doit posséder un grand chas, afin d’y faire passer le ruban facilement, et surtout elle doit avoir une pointe bien affutée. Les aiguilles à laine ou à tapisserie ne sont pas appropriées. En effet, pour fixer le ruban à l’aiguille, il est nécessaire de piquer l’aiguille au centre du ruban, afin qu’il « s’enroule » autour de l’orifice, comme sur les photos ci-dessous.



QUELQUES POINTS DE BRODERIE AU RUBAN

Le point de base de la broderie au ruban reproduit le même principe.
Après avoir fait passer le ruban à travers la toile à broder du verso vers le recto, on pique à la distance souhaitée en traversant le ruban et la toile simultanément, juste au bord (cf. photo), du recto vers le verso. Lorsque le ruban est large et souple, on peut obtenir de jolis pétales s’il est peu tendu. On peut également torsader le ruban avant de repiquer. L’effet est un peu plus recherché qu’un simple point avant, davantage utilisé pour représenter des feuilles ou des brins d’herbe.




On peut aussi réaliser des pétales plus arrondis en utilisant le principe du point de chaînette. Pour cela il suffit de repiquer juste à côté du point de sortie du ruban en ménageant une boucle lâche, puis de ressortir plus loin afin de bloquer l’extrémité de la boucle par un petit point. Là encore, le résultat est plus spectaculaire avec un large ruban d’organza, par exemple.

 



Afin d’agrémenter la broderie, il est d’usage d’utiliser des fils moulinés de couleurs pour former les étamines avec de longs points lancés, et autres décorations pour les tiges ou les feuillages.



Le point de nœud est également très utile pour former les cœurs. Pour le réaliser, il suffit, une fois le fil sorti au bon endroit, de faire un tout petit point en enroulant plusieurs fois le fil autour de l’aiguille avant de la repiquer au même endroit, tout en tendant fortement le fil.




 

Pour expliquer divers modèles de fleurs au ruban, les deux faces de mon biscornu seront différentes. J’ai donc choisi deux tissus aux couleurs assorties que j’ai découpés en carrés de 15 cm de côté. Pour bien définir le centre, il faut plier les morceaux de tissu en quatre. J’utilise de mini épingles à nourrice pour bien le marquer. Avec un minuscule tambour à broder de la taille appropriée, je n’ai pas pris la peine de faufiler le pourtour du tissu, car ce type de broderie est très rapide !

 


COMMENT REALISER LA PREMIERE FACE DU BISCORNU

Tout d’abord, il faut positionner les fleurs principales au gré de sa fantaisie, puis ajouter les secondaires, avant de broder les tiges à volutes avec trois brins de fil vert. Pour ces dernières, j’ai « dessiné » leur forme générale avec de petits points avant, car je n’avais pas de crayon de tailleur blanc sous la main. Cela m’a permis d’estimer la position des rares feuilles, dont j’ai défini la forme générale sur le même principe.


J’ai brodé par la suite ces dernières de sorte à définir l’axe des nervures.


Enfin, il ne restait plus qu’à ajouter pistils et étamines pour donner vie à l’ensemble.
Je m’interroge encore sur l’ajout de perles de rocailles. Mais, j’ai peur d’aller trop loin… Il y a de grandes chances que je m’arrête-là. Ce sera donc pour une prochaine fois !

 

 


Je suis en cours de réalisation de la seconde face, à bientôt, donc, pour découvrir roses et hortensias…
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8 août 2009 6 08 /08 /août /2009 00:43

D
e retour de vacances bien agréables, et après une longue absence, je vous propose quelques papillons à broder, avant d’autres surprises qu’il va me falloir mettre en forme ces jours prochains !

Un ÉNORME merci d’avoir fait vivre ce blog pendant ces dernières semaines grâce à vos visites et vos commentaires chaleureux !

Je n’ai pas encore pu vous remercier individuellement, ni faire un petit tour sur vos blogs, mais ce n’est que partie remise, car mon accès à Internet est limité en ce moment…

 

À très vite pour de nouvelles idées à réaliser!

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18 juin 2009 4 18 /06 /juin /2009 16:51
Alors que je me promenais sur le Net pour découvrir ce que pouvait bien être le fameux biscornu dont Christine (Damoiselles Croisées) parlait, à propos de mes grilles de point de croix dans un commentaire, je suis tombée sur son joli ouvrage. Elle était confrontée à un terrible problème : comment coudre la perle centrale (ou le bouton) sans être obligée de faire un nœud disgracieux ? Pour relever le défi, je me suis lancée dans la confection d’un biscornu en broderie au ruban. Contrairement à ce que j’imaginais, la broderie s’éternise : je n’ai achevé qu’une face !

Mais pour interrompre le suspense insoutenable de Christine, voici ma solution (miracle ?!) pour matelasser un coussin avec des perles.
Tout d’abord, j’utilise un fil solide mais pas trop glissant (le fil de pêche invisible n’a aucune chance de fonctionner !!). J’ai choisi trois brins de mouliné à broder DMC. Il faut aussi penser à prendre une couleur proche du tissu du coussin, ou plus claire.
SANS FAIRE DE NŒUD, je pique (à la portée d’une aiguille depuis la position finale de la perle), et je fais ressortir l’aiguille au bon endroit.
En laissant un assez long bout de fil qui dépasse, je traverse la perle, puis pique à côté du précédent trou pour ressortir de l’autre côté du coussin verticalement.

De l’autre côté, je passe à travers l’autre perle (ou je me contente de faire un petit point), puis je repasse vers le recto du coussin au pied de la première perle. Ce n’est qu’à ce moment, que je tire doucement sur le fil pour matelasser, tout en MAINTENANT L’EXTRÉMITÉ LIBRE du fil !
Je repasse une seconde fois dans la perle, et traverse à nouveau le coussin, tout en tirant plus fort pour bien matelasser. Et ainsi de suite.
C’est la répétition des allers-retours qui noue le fil, n’hésitez pas à repasser plusieurs fois !


Il ne reste plus qu’à le fixer de l’autre côté d’une manière invisible ou presque. Pour cela, je tourne autour des fils entrant dans l’une des perles par derrière (voir photo), puis je pique entre eux, avant de replonger dans le coussin. Toutefois, je ne le traverse pas, mais je ressors plus loin sur le côté (à la portée d’une aiguille). On peut aller jusqu’à la couture du côté pour un biscornu. Je laisse le fil libre SANS NŒUD. Pour bien vérifier que rien ne bouge, je tire franchement sur les deux perles en même temps.

Il ne reste plus, alors qu’à couper les deux extrémités du fil au raz du coussin, et de le frotter pour bien les faire entrer à l’intérieur !

Voilà ce qui est encore visible : (j'espère que ça te conviendra Christine )

Je n’ai pas testé la solidité à la machine à laver, mais, je doute que qui que ce soit veuille vraiment passer son biscornu dans le tambour, à moins de l’avoir bien protégé dans une taie d’oreiller ou au milieu de ses culottes de dentelles fine !!
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4 juin 2009 4 04 /06 /juin /2009 01:26
Alors que je me fais plus rare sur le blog pour concocter de nouveaux pas à pas, je vous propose, pour patienter, quelques dessins de mon cru pour faire de petites broderies.



Fleurs et papillons sont les thèmes du moment. Vous trouverez les motifs en filigrane pour les décalquer facilement (dans l'album Motif), ainsi que des idées de mise en couleurs pour vous inspirer. J'espère qu'ils vous plairont !

Ceux qui préfèrent le scrapbooking peuvent aussi les imprimer pour ensuite, éventuellement, les encrer. Et pour les adeptes de la gravure sur lino, le papillon en version foncée est tout à fait approprié...







J'en profite pour préciser que j'ajoute de temps en temps, sans en parler forcément dans un post, d'autres motifs et pochoirs dans mes albums respectifs. N'hésitez pas à aller y faire un petit tour !
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 23:44
Allez, cela faisait un petit moment que je n'avais pas proposé de nouvelles petites grilles à broder ou à tricoter. Pas de thématique particulière, je me suis juste laissée guider par l'enchaînement des couleurs et des motifs...


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