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29 septembre 2009 2 29 /09 /septembre /2009 17:37

 

Béatrice me demandait si je ne connaissais pas de modèle de hamac à réaliser en macramé. Mes deux livres sur le sujet n’en présentant aucun, je lui ai promis d’en imaginer un. Comme il était un peu difficile de concrétiser grandeur nature mon idée, je l’ai réalisée en modèle réduit !


Je vais expliquer à quel niveau, on doit intervenir pour l’extrapoler afin de pouvoir l’utiliser pour faire sa propre sieste… Dans ce cas, utilisez un épais cordeau de maçon en coton : il sera doux et solide ! On en trouve dans les magasins de bricolage. Je suis même prête à parier qu’on peut facilement le teindre pour obtenir une couleur inédite (à faire avant de tisser, à cause des batons, si vous utilisez une machine à laver) !


Tout d’abord, il faut couper douze morceaux de corde ou de ficelle mesurant huit fois la longueur utile du hamac au minimum (c’est-à-dire la partie entre les deux morceaux de bois, à mesurer en fonction de son corps). À moins que votre budget ne le permette pas, je vous conseille, par sécurité, de prévoir un peu plus large : ce serait dommage d’être obligé de le raccourcir pour pouvoir le terminer ! Il est aussi possible que la largeur vous semble insuffisante, veillez simplement à couper deux morceaux de corde suplémentaires à chaque nouvel ajout !


PREMIÈRE ATTACHE EN ANNEAU

Gardez de côté quatre morceaux de ficelle, et pliez les autres en deux. Ces derniers vont constituer la base du futur anneau.

Au niveau de cette pliure, fixez les autres brins autour à l’aide de nœuds d’alouette (cf. ici), en les pliant eux aussi en leur milieu. Ceux-ci vont consolider l’anneau.

Puis, prenez les deux brins de droite et faites, autour des autres fils, un feston (cf. ici) vers la droite. Faites de même avec les deux brins juste à leur gauche.

Faites de même vers la gauche avec les quatre brins de gauche.

Travaillez les couples de brins en alternance. Il faut six festons à droite, et six à gauche. Pour les deux derniers (aux extrémités), entourez en plus les brins libres utilisés précédemment.


Si vous faites un hamac pour humain, il est préférable d’utiliser un anneau métallique, afin que la corde ne s’use pas à cause des frottements, lorsqu’il se balancera. Dans ce cas, contentez-vous d’attacher tous les brins en leur milieu avec des nœuds d’alouette. Et continuez comme suit :



Pour terminer l’anneau, rassemblez les brins utilisés pour le feston, et formez autour deux nœuds plats (cf. ici) avec les autres brins, pour obtenir une barrette solide. 

 

Pour continuer le travail, fixez l’anneau sur un support, afin de bien tendre l’ouvrage. (Monsieur Apatosaure a bien voulu me prêter son cou !)



FIXATION DES MONTANTS SOLIDES

Pour que le hamac soit maintenu, il faut deux structures en bois identiques. Pour la version pour humain, les bouts de bois doivent supporter le poids d’un homme sans se briser en deux et mesurer environ 1 m. Pour un effet très nature, utilisez de belles branches assez droites, sinon trouvez de solides bâtons (manches à balais peut-être ?). Il faudra aussi prévoir une perceuse pour créer des trous de chaque côté. Ils seront destinés à bloquer les cordages afin que les bâtons ne s’échappent pas sans crier gare !

Pour les poupées, vous pouvez récupérer des baguettes japonaises, auxquelles il faudra coller des protections de chaque côté pour que les enfants ne se blessent pas ! Je vous expliquerai comment faire à la fin.


En laissant une certaine longueur de fil nu (30 cm environ pour le hamac pour humain, 10 cm pour les poupées), faites une baguette comme expliquée ici, autour d’un des bâtons. Prenez toujours les brins deux par deux, et commencez par ceux du milieu, en progressant peu à peu vers l’extérieur, de chaque côté.

Nouez les deux doubles brins extérieurs une seconde fois. Il faut aussi les passer à travers les trous de fixation, réalisés à la bonne distance, si le modèle n’est pas pour les poupées.

Remarquez que les nœuds doivent être bien collés les uns aux autres ! La largeur utile apparaîtra grâce à la souplesse des mailles du filet.


FABRICATION DU FILET

En prenant les fils quatre par quatre, formez des nœuds plats, en laissant une faible longueur de fil nu entre (5 cm maximum pour la version humaine).


Alternez-les sur la séquence suivante, en conservant cette même longueur : laissez les deux brins libres de gauche et de droite, puis nouez les autres quatre par quatre.

Au rang suivant, recommencez comme au premier. Les brins libres des côtés sont alors biens tendus.

Le motif forme de petites rosaces bien circulaires.


Continuez suivant la longueur de hamac désirée en terminant sur une séquence identique à la première (tous les brins sont noués).



FABRICATION DE LA SECONDE ATTACHE

Fixez le second bâton de la même manière qu’expliqué précédemment.

Réservez une longueur de fil identique au côté déjà fait.

Réalisez deux nœuds plats autour des huit brins centraux, en séparant les autres fils en deux groupes égaux.

Laissez les fils centraux de côté, et formez un anneau avec les autres brins avec lesquels vous faites un double nœud. Enroulez les bouts restant pour décrire une nouvelle fois l’anneau.

Puis, festonnez-le comme précédemment, avec les huit brins divisés en quatre et pris deux par deux. Chaque groupe de quatre allant de son côté, rejoignez le double nœud. Posez un gros point de colle invisible. Laissez sécher et coupez les fils en excès.


Voilà, les peluches n’ont plus qu’à aller se reposer !



Pour la version des humains, il faut fixer un nouvel anneau métallique, en réalisant des nœuds de grappin (explications en photos bientôt disponibles).

Tournez deux fois autour de l’anneau avec deux brins, faites une demi-clé autour du fil du hamac, et glissez son extrémité libre dans la boucle entourant l’anneau. Tendez au maximum.

Faites une nouvelle demi-clé de fixation.

Recommencez avec les autres brins. Puis encollez-les, laissez bien sécher avant de couper l’excédent.



PROTECTIONS ENFANT

Pour protéger les extrémités des baguettes, découpez quatre petits cercles de tissu d’environ 5 cm de diamètre. Froncez le bord avec de larges points devant. Glissez une boulette de bourre à l’intérieur et tirez sur le fil.

Posez la boule obtenue au bout de la baguette et utilisez le fil qui dépasse pour l’enrouler autour plusieurs fois, puis faites un nœud solide.

Avec du ruban adhésif de couleur (spécial électricien pour du rouge, du bleu, du noir ou du jaune rayé de vert, mais il existe d’autres couleurs en papeterie), collez en serrant bien la protection sur la baguette. Si celle-ci est trop longue, sciez à la taille adéquate avant d’appliquer la boule.


En attachant deux ficelles verticales dans les anneaux, réunies en un seul point d’attache, vous pouvez aussi transformer le hamac en
balançoire très confortable !

 

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23 juin 2009 2 23 /06 /juin /2009 10:34

Pour attacher mon collier en crochet à la fourche, je vous proposais de fabriquer une cordelette à partir du même fil de base.

 

Pour cela, il faut couper 9 brins de fil (dans mon exemple : du coton pour crochet n°2) d’une longueur d’un peu moins quatre fois plus grande que la taille finale désirée. Évidement, vous pouvez choisir le nombre de brins en fonction de la grosseur de corde que vous souhaitez.

 

Mon modèle assemble deux cordes différentes pour obtenir un effet inhabituel. Le résultat sera d’autant plus visible que vous utiliserez des couleurs différentes pour les éléments le constituant.

 

Pliez en deux les brins en les nouant sur un support. J’utilise un mousqueton récupéré d’un porte-clés. Je l’accroche à un support vertical bien solide comme la clé d’une porte d’armoire.

 

FAIRE UNE CORDE SIMPLE :

Cet élément peut très bien être réalisé seul. C’est la technique de base.

 

1. Prendre 3 brins, et fixez les autres avec un bout de ruban adhésif pour les éloigner.

Faites un nœud à l'extrémité des 3 brins pour les lier et glissez un crayon dans la boucle. Collez-le aux brins avec du ruban adhésif.

Maintenez-le souplement avec les doigts de la main droite qui entourent les fils. Faites-le tourner dans le sens inverse des aiguilles d’une montre avec votre index gauche. À la manière d’un hélicoptère !

Une fois les fils bien entortillés, maintenez le crayon à terre avec un objet lourd.

 

2. Prendre 3 autres brins et recommencez l’étape 1. Il faut que la « torsade » soit de la même taille que la précédente.

 

3. Prenez vos deux crayons ensemble, et faites-les tourner, toujours de la même manière, mais dans le sens des aiguilles d’une montre.

Une fois les éléments bien entortillés, maintenez les crayons à terre avec un objet lourd.

 

Pour faire une corde simple, il suffit de relâcher les deux éléments, une fois noués ensemble à leur extrémité. Ils vont s’entortiller spontanément.

 

FAIRE UNE CORDE ASYMÉTRIQUE

4. Prenez les 3 derniers brins et faites comme à l’étape 1, mais en les entortillant dans le sens des aiguilles d’une montre.

 

5. Prenez vos trois crayons ensemble, et faites-les tourner dans les sens inverse des aiguilles d’une montre. Une fois noués ensemble à leur extrémité et relâchés, vous obtenez la cordelette finale ! Il ne reste plus qu’à couper les fils attachés au mousqueton.

 

Facile !!

Pensez à vous simplifier la tâche en préparant tous les crayons à l’avance !

 


Voici mes essais avec plusieurs couleurs : pas mal pour faire un joli ruban pour emballer des cadeaux, une attache pour figurine de Noël faite maison, des coulisses pour un sac en tissu ou en crochet, ou des attaches pour bonnet de laine. Laissez parler votre imagination !

 

 

 

 

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 19:54

Avant de vous lancer dans la réalisation de sac en macramé, je vous propose de confectionner un collier, preuve que cette technique n’a vraiment rien de ringard ! Ce sera l’occasion de découvrir le travail des cordelettes autour d’un double brin porteur vertical.

 


N’ayez pas peur ! Contrairement à son apparence, ce collier n’utilise que deux nœuds : le nœud plat (expliqué ici) et le feston (expliqué dans mon prochain post), que les brodeuses connaissent bien.

 

On peut utiliser un grand nombre de types de fil différents pour faire du macramé. Pour monter à Sandrine (à qui ce collier est dédié ! http://les-creations-de-sandine.over-blog.fr pour voir son beau blog !), qu’il ne faut pas hésiter à expérimenter, j’ai choisi de tester un des PIRES ! Il s’agit d’un lamé (Phildor de Phildar) qui s’effiloche, n’a aucune tenue et veut absolument se dénouer ! Voici donc tous mes trucs pour contourner les obstacles…

 

Si vous voulez refaire ce collier, je vous conseille de préférer travailler avec de fines cordes un peu rigides comme le coton ciré. Leurs avantages sont de mieux passer dans les perles et, surtout, de ne pas se dénouer, une fois les fils tendus.

 

Autre point important de ce post : comment terminer un collier en macramé. Le collier est un ras-du-cou, je vous propose de réaliser une coulisse afin qu’il s’adapte à n’importe qui. C’est un système très pratique, qui, à mon humble avis, est plus joli qu’un fermoir classique. Toutefois, si vous préférez ce système plus conventionnel, je vous expliquerai, également, comment procéder.

 

Allez, il est temps de se mettre au travail !

 

Coupez 260 cm de fil bronze (couleur 1)

Coupez 260 cm et 140 cm de fil argent (coul. 2)

 

● Pliez en deux le fil de 140 cm et nouez-le autour d’une épingle plantée dans le haut d’un plateau de macramé format A4 minimum (deux plaques de carton ondulé collées ensemble par du ruban adhésif de peintre). C’est le double brin porteur.

 

Deux cm en dessous, glissez le fil coul. 1 sous le double brin porteur et fixez-le avec une autre épingle. Faites 2 nœuds plats successifs dont le brin de gauche du premier demi-nœud passe au dessus des brins porteurs. Puis faites 1 demi-nœud dont le brin de gauche passe au dessus.

Juste en dessous, Répétez l’opération avec le fil coul. 2.

 

PENSEZ À UTILISER RÉGULIÈREMENT DES AIGUILLES POUR FIXER LE TRAVAIL.

 

Glissez les brins porteurs dans une perle (turquoise). Faites 1 nœud plat (toujours dans le même sens et ce jusqu’à la fin de l’ouvrage) avec la coul. 2, 1 NP en coul. 1, 1 NP en coul. 2, 1 NP en coul. 1 et 1 NP avec les 2 coul. ensemble.

 

Glissez les brins porteurs dans une perle en métal. Faites 1 nœud plat (toujours dans le même sens) avec les 2 coul. ensemble, 1 NP en coul. 2, 1 NP en coul. 1 et 1 NP en coul. 2.

 


● MOTIF EN ROCAILLES :

Glissez les brins porteurs dans une grosse perle plate (losange turquoise).

Avec la coul. 2, faites un nœud plat juste en dessous de la perle, en ne tirant pas trop sur les brins pour qu’ils forment un cercle tout autour.

Sur chaque brin de coul. 1, glissez 10 grosses perles de rocailles. Si votre fil a du mal à passer, pensez à utiliser un enfile perles ! Puis, faites 1 nœud plat sous celui de coul. 2.

 


Faites un nœud plat en coul. 2, puis 1 NP avec les 2 coul. ensemble.

Glissez les brins porteurs dans une perle de métal. Faites 1 nœud plat avec les 2 coul. ensemble, 1 NP en coul. 1 et 1 NP en coul 2.

 

● MOTIF CENTRAL :

Glissez les brins porteurs dans la grosse perle plate ronde (turquoise et bronze).

Avec la coul. 2, faites un nœud plat juste en dessous de la perle, en ne tirant pas trop sur les brins pour qu’ils forment un cercle tout autour.

Avec la coul. 1, faites des nœuds de feston tout autour des brins de coul. 2. Puis, faites 1 nœud plat sous celui de coul. 2.

 


Dorénavant, on reproduit les étapes précédentes en les inversant.

1 NP avec 2 coul.

1 perle métal

1 NP avec 2 coul.

1 NP coul. 2

1 NP coul. 1

1 NP coul. 2

1 MOTIF ROCAILLES

1 NP coul. 2

1 NP avec 2 coul.

1 perle métal

1 NP avec 2 coul.

1 NP coul. 2

1 NP coul. 1

1 NP coul. 2

1 NP coul. 1

1 NP coul. 2

1 perle turquoise

2 NP coul. 2

½ NP coul. 2

2 NP coul. 1

½ NP coul. 2

 


POUR ARRÊTER L’OUVRAGE :

Nouer ensemble les deux brins coul. 1. Et faites de même avec ceux en coul. 2. Pensez à utiliser une épingle pour bloquer le nœud au plus près.

À l’aide d’une aiguille ou de l’enfile perles, glissez les brins dans la barrette de nœuds plats jusqu’à les faire repasser (si possible) dans la perle turquoise pour les cacher. Coupez ce qui dépasse.

Par sécurité, posez un point de colle sur les nœuds.

 


Décrochez les épingles et déplacez le travail le long des fils porteurs, (en tirant sur le nœud du tout début) pour le center sur ceux-ci.

Une fois bien positionné. Faites des nœuds à chaque extrémité du travail, avec les brins porteurs, pour l’empêcher de bouger.

 


POUR RÉALISER LA COULISSE :

Croisez les deux doubles brins porteurs. Coupez un fil de coul. 2 d’environ 20 cm. Glissez-le sous le croisement des brins porteurs et fixez-le avec une épingle. Réalisez une barrette de 6 ou 7 nœuds plats. Et arrêtez-la en nouant les deux brins ensemble. Coupez l’excédent de fil au plus près et collez le nœud. Je ne vous conseille pas de repasser les brins dans la barrette car l’effet de coulisse risque de les faire ressortir !

 

Tirez la coulisse au maximum, pour que le collier soit totalement refermé. Positionnez les doubles brins de la coulisse l’un à côté de l’autre, et égalisez-les. Glissez sur chacun une perle (turquoise) et faites un nœud à l’extrémité.



Votre collier est terminé !

 


CAS DU FERMOIR CLASSIQUE :

Mesurez le tour de votre cou en centrant bien le motif. Coupez les doubles brins porteurs à la bonne taille. À chaque extrémité accrochez les deux brins ensemble avec une attache à ruban.


Posez-y un anneau, puis un fermoir à mousqueton. Pour permettre de régler la taille du collier, vous pouvez ajouter une mini chaîne.

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 21:53

Pour aborder le macramé d’une manière sympathique, je vous propose de réaliser un petit porte-monnaie qui utilise les trois nœuds de base : nœud tête d’alouette, demi-clé et nœud plat (carré). (Cliquez sur les noms pour avoir l’explication en image).

 

Tout d’abord, il faut réaliser un « métier » en assemblant quatre couches de carton ondulé de 12,5 cm de largeur. Cette distance correspond à l’ouverture du porte-monnaie. (Dans mon exemple, j’ai choisi 8 cm pour l’autre côté, mais rien ne vous empêche d’aller jusqu’à 20 cm, pour pouvoir le réutiliser pour confectionner une longue pochette par la suite.)

 

Les fils de coton sont souvent assez chers dans le commerce, c’est pourquoi je préfère me fournir en cordeaux de maçon dans les magasins de bricolage. Ils ont une couleur écrue et existent en différents diamètres de corde.

J’ai choisi, ici, du 2 mm.

 

PREMIÈRE ÉTAPE

Tout d’abord, il faut réaliser le fil porteur, en enroulant le cordeau autour du métier. On le fixe ensuite avec un double nœud. Il ne faut pas trop serrer pour pouvoir glisser les fils de travail sans difficulté. Pour qu’il reste droit, on le pique sur le haut du métier avec des épingles

 

Découpez 56 brins de cordeau de 64 cm.

 

Puis fixez-les sur le fil porteur avec des nœuds en tête d’alouette. Pour cela, pliez-les en deux et passez la boucle formée sous le fil porteur du haut vers le bas, puis glissez les extrémités coupées dans la boucle.

Pour masquer les bouts coupés du fil porteur, il faut toujours commencer son premier nœud tout à côté du double nœud en « emprisonnant » le fil porteur et ses bouts. Et cela, de part et d’autre de celui-ci, avant de continuer tout le long du fil porteur.



DEUXIÈME ÉTAPE

L’étape suivante consiste en la confection d’une baguette qui fait tout le pourtour du porte-monnaie. Elle est destinée à rigidifier son ouverture, tout en empêchant les nœuds en tête d’alouette de glisser sur le fil porteur.

Pour faire cette baguette, on ajoute un fil conducteur. Comme pour le fil porteur, il est noué par un double nœud, juste en dessous de ce premier, autour des fils de travail. Il est donc préférable de placer les nœuds des deux fils horizontaux l’un au dessus de l’autre et sur le côté du porte-monnaie, pour qu’ils soient moins visibles.

Pour faire cette baguette, il faut enchaîner les demi-clés avec les fils de travail au fur et à mesure (toujours en commençant à côté du double nœud).

 



TROISIÈME ÉTAPE

À partir du double nœud, regroupez les fils de travail par groupes de 8, afin de former les motifs en croix. Ils sont numérotés de 1 à 8 de la gauche vers la droite.

 

1 ● Prenez le fil n°1 et placez le au dessus des fils de travail en diagonale vers la droite : il devient fil conducteur. Autour de lui, faites une baguette de demi-clés avec les fils 2, 3 et 4.

 

2 ● Prenez le fil n°8 et placez le au dessus des fils en diagonale vers la gauche : il devient fil conducteur. Autour de lui, faites une baguette de demi-clés avec les fils 7, 6 et 5.

 


3 ● À cette étape, vous avez deux possibilités. Ce choix détermine quelle barre de la croix passe au dessus de l’autre. Vous pouvez donc toujours les réaliser dans le même sens, ou, comme sur mon exemple, les alterner.

- Soit vous continuez vos demi-clés autour du fil n° 8 avec les fils 1, 4, 3 et 2. Il faut ensuite reprendre le fil n° 1 et faire des demi-clés autour avec les fils 5, 6 et 7, en continuant vers la droite.


- Soit vous continuez autour du fil n°1, avec les fils 8, 5, 6 et 7. Puis, vous reprenez le fil n°8 et travaillez avec les fils 4, 3 et 2 en diagonale vers la gauche.

 

 

Renouvelez, l’opération sur chaque groupe de 8 fils.

Pour que les motifs soient solidaires les uns des autres, il existe une astuce simple.

Après avoir formé le début en v de la deuxième croix, pensez à glisser le fil n°2 dans la boucle formée par le fil n°7 de la précédente croix, avant de le fixer avec sa demi-clé sur le fil porteur n°8 de la nouvelle croix. Là encore, faites attention à choisir de croiser ces fils dans un sens bien défini (toujours de haut en bas, ou bien de façon alternée).


 

QUATRIÈME ÉTAPE

Maintenez ensemble les huit brins des croix centrales des deux faces du porte-monnaie par un nœud lâche. Et travaillez avec les fils des douze autres croix.

En séparant les fils quatre par quatre (groupe à cheval sur deux croix, et groupe centré sur la croix), réalisez des nœuds plats.


Attention encore au sens des nœuds. Sur une face, choisissez ceux de gauche du motif central dans un sens et ceux de droite dans l’autre.


Sur la « rangée » suivante faites des nœuds plats alternés. Pour la troisième rangée, faites de même, sauf pour les derniers nœuds plats (proches du motif central).


CINQUIÈME ÉTAPE

Avec les fils centraux. Reprenez les fils conducteurs de la croix et prolongez la baguette des deux côtés jusqu’à rejoindre la ligne formée par la dernière rangée de nœuds plats. À ce moment, changez la direction des fils conducteurs pour qu’ils soient parallèles au fil porteur. Continuez les baguettes de demi-clés jusqu’à ce qu’elles se rejoignent sur les côtés de l’ouvrage.


Assemblez-les avec un double nœud et repassez le fil du haut dans le trou juste au dessus.

 

Vous pouvez choisir de laisser les fils du motif central libres, tout comme tous les autres, en les empêchant de s’effilocher grâce à un nœud à leur extrémité. Ou bien, préférer cerner l’ouvrage, en utilisant l’un des fils extérieurs du motif central comme fil conducteur pour poursuivre la barrette horizontale. Comme sur la photo.

 

 

Pour concevoir un objet en macramé, il est toujours difficile d’estimer la longueur des fils nécessaires. Emportée par mes idées, je me retrouve toujours bloquée par un fil trop court. Nœuds plus ou moins serrés, motifs plus ou moins économe en fil, tout concoure à me freiner. Je me retrouve donc souvent avec des franges pas très régulières. Dans ce cas, je les effiloche et les égalise d’un bon coup de ciseaux.


Ainsi, contrairement aux photos, votre porte-monnaie peut posséder des franges plus marquées. Pour une plus grande marge de sécurité, ou si vous souhaitez une pochette plus grande en prolongeant le motif général, rien ne vous empêche de couper les brins encore plus longs !

 

Vous pouvez maintenant le doubler à votre convenance et y ajouter fermeture éclair ou simple bouton.

Je n’oublie pas les débutantes, qui auront droit à des explications en image de cette étape, mais dans un prochain post consacré à la couture. J’y montrerai comment coudre une pochette de la bonne taille, sur laquelle il suffira de coudre la barrette stabilisante du haut avec de petits points avec un fil écru pour assembler le tout.

 


Si vous préférez les objets précieux et anciens, plutôt que le style ethnique, pensez à le réaliser en coton noir avec une doublure de velours violet foncé ou en soie sauvage, sans oublier de prévoir de longues franges sur les quelles vous glisserez de belles perles aux extrémités.

 

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