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5 juillet 2011 2 05 /07 /juillet /2011 21:05

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japanexpo2011-09.jpgOuf, le Japan Expo qui m'a accaparée ces derniers mois vient de s'achever ! Epuisée, mais heureuse des rencontres faites sur le stand que je partageais avec mon amie Céline, je trouve enfin le temps de vous montrer quelques photos des visiteurs lookés passant à ma portée. En revanche, je ne peux pas vous exposer beaucoup d'autres choses, car je n'ai pas pu beaucoup m'absenter pour aller flaner.

Le temps de profiter du défiler du designer h.NAOTO, dont je vous montrerai quelques photos, et d'assister à la cérémonie du thé officiée par la belle céramiste  Hanako Miwa, sur l'espace réservé à l'exposition de nihonga de mon amie Valérie Eguchi, et le salon était terminé, sans que je puisse admirer les expositions ou assister aux concerts...

nihonga.jpghanakomiwaceremoniethe 2ceremoniethe 3ceremoniethe 4ceremoniethe 1kyudo

Vous trouverez aussi d'autres photos sur mon blog Aylamilly.

J'ai sélectionné les costumes qui devraient le plus vous charmer, avec en particulier, cette jolie marquise qui a brodé son corset elle-même ! Qu'en pensez-vous ?

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25 mars 2011 5 25 /03 /mars /2011 20:42

* AIDEZ-LE JAPON, S'IL VOUS PLAIT !

Face à la successions d'événements terribles déchirant le Japon, et l'avenir qui s'annonce difficile pour affronter les problèmes de pollution nucléaire, les sans-abris et la reconstruction qui va s'éterniser, pourquoi ne pas faire un petit geste ?

Voici deux idées que je voulais partager :

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Infos : Ici

Don à la Croix Rouge ici.


Pour les habitants de la région parisienne, en joignant l'utile à l'agréable du 26 mars au 2 avril :

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Je vous souhaite un agréable week-end en attendant le suivant, où se déroulera le salon de scrapbooking du Parc Floral de Paris. Version scrap du 1er au 3 avril. Comme l'an passé (ici), je prendrai quelques photos pour les partager avec vous… En attendant de trouver le temps de terminer mon pas-à-pas de porte-feuille minou.

 


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3 novembre 2010 3 03 /11 /novembre /2010 12:51

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Il est temps de vous donner les liens vers divers exposants que j'ai particulièrement aimés sur le salon Chibi Japan Expo, dont je vous montrais quelques photos ici.

img_0025.jpgLe nombre de participants était assez restreint, mais on trouvait tout de même de tout : depuis les plus adorables peluches de toutes les tailles, aux bonnets nounours, sans oublier les multiples paires d'oreilles félines et lapines qui sont rapidement apparues sur la tête de la plupart des visiteurs. De nombreux autres stands concernaient les lolitas, avec des costumes produits en Chine à des prix défiant toute concurrence, mais qui n'avaient rien à voir avec certaines tenues portées par les visiteuses puristes qu'on croisait ici et là (photos ci-dessous). Ombrelles, minichapeaux, gants et bas de dentelles, faux ongles hyper girly..., il y avait de quoi craquer.


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Pour celles qui aimeraient s'offrir une tenue telle que celles-ci, il existe une nouvelle boutique Angelic Pretty qui s'est ouverte à Paris dans le quartier de la Bastille : au 1er étage de Boddywood, 15, rue Keller dans le 11e.

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Remarquez cette jolie robe avec un corsage en toile de jouy ! Je n'ai pas demandé, mais elle devait certainement être faite main.

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img_0768.jpgexterieur14comprToutefois, c'était sur des étals comme ceux de  Voriagh que les plus belles choses apparaissaient. J'ai complètement craqué pour les montres œil du temps, sans pour autant avoir le budget pour m'en offrir une. Si vous voulez avoir un aperçu de l'univers de cette marque, faites un petit tour sur le blog de Tsukiko, leur BJD : tsukikoforvoriagh.com.

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clafoutea2.jpgJuste en face de mon stand, se trouvait celui de Clafoutea. Je ne vous montrerais pas mes achats car ils risqueraient de ne plus être une surprise pour la personne à qui je les destine. Vous pouvez découvrir un aperçu des réalisations de sa créatrice sur son blog. Voici ses jolis bijoux qu'elle ne pouvait pas exposer à cause des restrictions de prix dues au stand amateur.

 

 

 

 

 

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Pour moi-même, j'ai craqué pour un collier du  Comptoir Onirique, que je ne peux plus vous montrer, ma mère me l'ayant subtilisé pour m'en faire un cadeau de Noël (chouette !) ! Il s'agit d'un tour de cou, formé de plaques métalliques embossées, agrémentées d'un "camée". On y trouvait également de beaux corsets, mais une fois encore, je suis restée raisonnable !

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Près de moi se trouvait également une créatrice de vêtements pour les poupées japonaises Pullip : Ringo no Matsuri. Pour découvrir quelques photos de ses réalisations : www.flickr.com/photos/applekiller/

Pour les fans de poupées voici quelques adresses web récupérées sur le salon : Kawaï Aquarelle et Petites Demoiselles

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ikian.jpgComme à mon habitude, j'ai surtout craqué pour les produits japonais. Pour parfaire mes achats de la dernière Japan Expo, il me manquait une nouvelle paire de chaussettes à pouce séparé pour aller avec mon second kimono. J'ai longtemps hésité devant les produits d'ikian. Mais j'ai préféré opter pour un achat plus raisonnable bien que moins original, ce qui m'a permis de m'offrir une jolie de paire de geta à papillons, qui me faisait de l'œil !

Pour mes "mimis", je n'ai pas résisté à des emporte pièces en forme de voiture et d'avion (entre autres), ainsi qu'à une locomotive destinée à cuire les oeufs !

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Les petits ont exigé un essai immédiat qui n'a pas été concluant : l'oeuf finissait toujours pas couler sous le moule ! Il est inscrit sur la notice qu'on ne doit utiliser que des petits œufs, ceci expliquant peut-être cela...

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Pour une amie, folle de minous, j'ai aussi déniché de jolis petits badges sur le stand d'Aurore Blackcat, la dessinatrice de l'affiche du salon, dont j'apprécie beaucoup le style. Dans le coin fanzine, Aquafeles m'a également tapé dans l'œil (regardez ici aussi). Si vous souhaitez découvrir d'autres dessinateurs de talent, je vous conseille de faire une visite des divers exposants amateurs présentés ici.

 

 

Juste au cas où cela vous intéresse, je vous donne quelqu'autres sites proposant des produits japonais divers qui n'étaient pas sur le salon :

www.laboutiquejaponaise.fr

www.junku.fr

www.kimonoya.fr

www.asiandollsfrance.com

www.ginzawakano.com

Je vous souhaite une agréable balade virtuelle !

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30 octobre 2010 6 30 /10 /octobre /2010 21:42

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Après une semaine de folie et peu d'heures de sommeil (je serais parfaite pour fêter Halloween, demain, tant mes cernes sont terrifiants !), le salon Chibi Japan Expo auquel je participe a enfin débuté (je vous en parlais ici) ! Pour ceux qui sont intéressés et qui n'ont pas pu se déplacer, voici un petit reportage photo.

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Le salon est bien plus petit que le Japan Expo d'été, mais on y trouvait plein de goodies et vêtements à s'offrir. Les éditeurs, eux, étaient rares, tout comme les expositions intéressantes. Toutefois, on a droit aux initiations aux jeux de société japonais et aux démonstrations d'arts martiaux, désormais classiques.

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chibids10Le rez-de-chaussée est réservé aux boutiques et au village jeunes créateurs, et l'étage regroupe les fanzines, les stands de poupées japonaises (surtout des Pullip, si je ne fait pas erreur !) et de jeux vidéos.

 

Mon ami Yvan y expose ses magnifiques maquettes de vaisseaux spatiaux et anime des master class sur leur réalisation, à côté des sculptures en papier. Comme j'ai pu prendre des photos tranquillement, je vous les fais découvrir pour la première fois.

 

 

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chibids17chibids18L'ambiance est très sympathiques et les costumes des visiteurs vraiment étonnants. Je vous présenterai, un peu plus tard certains exposants et ms acquisitions, car je vais bientôt profiter avec bonheur de l'heure supplémentaire de cette nuit !

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Je termine tout de même par quelques photos de mon stand, Aylamilly (NO. G50, sans lumière et relégué tout au font du village jeunes créateurs dans les odeurs de graillon, snif...) : un peu de nombrilisme, ça ne fait pas de mal de temps en temps !

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Je vous souhaite une agréable fin de week-end prolongé. Même si la pluie est venue tout gâcher : un temps de cimetière quoi... Parfait donc pour un Happy Halloween !

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6 juillet 2010 2 06 /07 /juillet /2010 13:42

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Ça y est je peux relâcher la pression, le salon Japan Expo est terminé ! Que de travail de dernière minute pour un bilan partagé de ma part… Forcément coincée sur mon Agrafe’s shop, je n’ai pas beaucoup pu m’éclipser pour faire le tour des stands et vous faire un compte rendu complet. Mais grâce à l’aide précieuse de ma mère, de ma sœur et de mon amie Lee, j’ai pu prendre quelques photos des lieux qui m’ont le plus marqué.

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Comme toujours, on pouvait faire le tour des stands des éditeurs français de manga, de dessins animés, de musique ou de jeux vidéo pour découvrir les nouveautés, mais ces produits étant d’accès facile toute l’année, ce sont surtout les boutiques de goodies où s’agglutinaient les visiteurs. Peluches, sacs, bijoux, straps à l’effigie des héros nippons côtoyaient les bonnets ou les serre-têtes à oreilles de chats.

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Tandis que les gothic lolitas ou les punks-rock avaient des stands entiers de vêtements made in China à des prix défiant toute concurrence.

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J’ai longtemps hésité à m’offrir quelques ongles too much, ou ces jolies chaussures plate-forme d’inspiration asiatique, mais j’ai préféré rester dans le plus traditionnel en craquant pour un kimono et son obi, ainsi qu’un sac kokeshi qui me faisait de l’œil !

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Pour mes petits, j’ai opté pour des boîtes à bentô et les fameux bonnets : kawaî ne ?

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La partie tradition m’a semblée moins attirante que l’année dernière, sans doute parce que moins regroupée. Si l’on pouvait s’essayer à l’attraction traditionnelle japonaise de pêche au poisson rouge avec une spatule en papier, il était également possible de goûter des boissons étonnantes (le lait cru fermenté Calpis était vraiment très rafraîchissant). Thé, sucreries et autres mets typiques m’ont donné envie de tester, mais la foule m’a fait abandonner pour admirer de magnifiques kimonos de créateur, hors-de-prix pour ma maigre bourse, mais pas pour en prendre plein les yeux (www.aoiclothing.com) !

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Une autre attraction était la présence de nombreux purikura (printclub), des cabines comme nos photomatons permettant de décorer ses photos selon ses envies, et de les imprimer sous forme de minuscules autocollants à partager. J’ai beaucoup regretté de ne pas avoir le temps de profiter des conférences et concerts de la scène culturelle, que j’avais adorés l’an passé. Ce lieu était également destiné à des démonstrations d’arts martiaux comme le kyûdô, le tir à l’arc faisant la part belle à la spiritualité.

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Pas d’exposition d’ikebana, mais celle des tableaux des élèves et du maître, Yiching Chen (yiching.free.fr), de l’association Pigments et Arts du Monde dont je vous ai déjà parlé ici. Mes photos sont bien incapables de rendre la beauté des œuvres présentées.

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On pouvait également découvrir des objets anciens présentés par www.nihonantiquaire.com, comme cette superbe armure.

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Un soir, j'ai pu tout de même pénétrer dans une des expositions d'illustrations avant d'être chassée par un vigile. Il s'agissait d'une rétrospective de Tsukasa Hôjô, le dessinateur du manga de Cat's Eye et City Hunter (Nicky Larson). L'originalité de l'expo était de montrer des dessins hommages d'autres sommités du manga pour ses trente ans de carrière. Voici les cat's vues par Rumiko Takahashi (Urusei Yatsura / Lamu, Ranma 1/2)

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et un dessin humoristique de maître du suspense Naoki Urasawa (Monster, 20th Century Boys).

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Impossible de vous présenter les incroyables cosplays qui défilaient dans les allées parce qu’ils se montraient peu près du stand, mais voici quelques jolis looks qui ont eut la gentillesse de s’approcher et que j’ai eu la présence d’esprit de photographier. Il y en avait bien d’autres qui passaient malheureusement hors de portée pour que je puisse les shooter.

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Tout comme ce fut le cas des défilés Jeunes Créateurs. Par chance, j’étais située juste en face de celui qui m’avait subjuguée l’année passée sans pouvoir en connaître le nom (photos ici).

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J’ai donc pu assister à la préparation des mannequins à la coiffe originale et au maquillage de grande qualité. Le site de la créatrice n’est pas encore terminé mais en voici l’adresse (http://www.zarzartab.com). En fin de salon, elle bradait ses créations (dans lesquelles je n’avais aucune chance de pouvoir entrer !), mais je me suis offert un tablier à poches qui m’a fait craquer. Depuis l’année dernière, je lorgnais sur les serre-tailles Imperatrix et j’ai sauté le pas (www.dollparts.fr).

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Remarquez, en fond de la photo ci-dessus, le stand d’un collectif super sympa, que j’ai complètement oublié de prendre en photo comme il se doit. J’aurais bien acheté l’un de leurs Tee-shirts pour mes agrafons, mais, ils n’auraient pas supporté les petits cœurs émanant du minisquelette qui me tentait bien. Si vous avez des fillettes ou si l’idée de porter une banane en forme de slip hyper fun ne vous intimide pas allez voir Industribal (http://www.myspace.com/sigrine),  www.natootruc.blogspot.com pour ses poids trop choux, et www.missdigriz.com, pour ses accessoires. Pour ma part, j’ai choisi un badge de Luluberlu http://www.myspace.com/luluberlu dont j’aime beaucoup le graphisme (c’est elle qui dessine les Tee-shirts).

À côté de moi, se trouvait également, le stand de Mane, une brodeuse textile folle de princes charmants. J’ai raté la photo de son stand, mais voici le lien de son blog : mon-père-est-tailleur.over-blog.com link. Découvrez également sa participation au concours des Jeunes Créateurs sur le thème du panda, aux côtés de ma Panda Loligoth.

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Normalement, l’expo de ce concours devait indiquer le nom de notre stand et être faite pour attirer du public vers lui. Mais, je regrette beaucoup d’avoir été obligée d’abandonner ma peluche pour rien, car elle était exposée dans un coin perdu, où personne n’a dû la remarquer, et mon stand n’a même pas été cité ! J’aurais mieux fait de la garder, grrrrrrrrrrrrrr ! Ce n’est pas grave, je la recommencerai, et je vous mettrai le tuto, car je suis certaine qu’au moins vous vous apprécierez !

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Je vous présente aussi Manufacta, le stand de ma copine Véro qui fait, avec son amie, des vêtements vraiment géniaux et tout à fait portable, contrairement à d’autres !

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Allez, avant de vous montrer mon modeste shop, laissez-moi vous présenter ceux du Village Jeunes Créateurs que j’ai trouvés les plus beaux. Il y avait un concours de décoration, et vu la qualité des autres, la newbee que je suis n’avait vraiment aucune chance ! En plus des vêtements loligoth ou kawaî flashy, des bijoux romantiques ou gâteaux, désormais classiques, certains stands étaient spécialisés dans les illustrations, ou les vêtements de poupées japonaises. Il y en avait vraiment pour tous les styles.

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Voici, mon petit chez-moi, un peu vide et pas très pro ! Mais comme j’ai réussi à vendre quelques petites choses et que les gens ne m’ont pas totalement boudée, je ne suis pas désespérée.

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De toute façon, l’emplacement était si cher qu’il était impossible que je m’en sorte positivement, sauf miracle… (Je n’ai pas dû assez prier les kami !!!) Il y a peu de chance que je recommence l’année prochaine, ou bien en prenant un stand amateur, où l’on a le droit de ne vendre que des choses à tout petit prix (ce qui était en fait mon cas : ouin, j’étais pourtant toute fière de mes sacs à des prix défiant toute concurrence, mais ils étaient encore trop chers apparemment !!). Pas grave, cela m’a tout de même motivée pour ouvrir prochainement une boutique Dawanda à mon retour de vacances, comme d’autres avant moi… Faut bien écouler les stocks maintenant !!

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Je voulais aussi faire un ÉORME BISOUS à Ritz et Mimi poud’de riz (allez voir son blog trop craquant si vous ne la connaissez pas encore), qui m’ont fait l’immense joie de venir m’encourager. Merci beaucoup de votre soutien qui m’a fait un plaisir fou et m'a beaucoup touchée !

 

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28 juin 2010 1 28 /06 /juin /2010 13:08

 

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Pour agrémenter mon sac en patchwork, et parce que je n’avais plus de tissu qui me convenait, j’ai ressortis mon matériel de tissage de corde japonais dont je vous parlais ici. Cette fois, je me suis lancée dans une version à 16 brins (quatre couleurs différentes).

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L’enchaînement est simple : les couleurs s’alternent régulièrement le long des emplacements prévus. J’ai découpé huit brins de 150 cm dans du cordon de satin et je les ai simplement pliés en deux, avant de les positionner comme sur la photo. Pour bien comprendre le principe, j’expliquais la méthode ici.

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Le premier croisement concerne les deux premiers brins couleur 2 (chassé-croisé en vert sur le modèle), le suivant la couleur 4 (en jaune). Celui du bas, passe en haut, tandis que celui du haut se place en bas, tout en restant toujours du même côté du brin immobile (ici couleur 1 ou 3).

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Puis, à nouveau la couleur 2 des deux brins non encore utilisés, et enfin la 4 suivant le même principe.

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Il faut alors reculer le disque pour positionner l’emplacement 1a au niveau de la couleur 1 (qui n’a pas encore bougé !) : flêche verte fluo. On procède alors aux mêmes échanges, à propos des couleurs 1 puis 3.

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Une fois la corde achevée, je la ligature en entortillant le bout restant le plus long autour. Puis, j’en repasse l’extrémité sous les tours dans le sens inverse pour la coincer. Il ne reste plus qu’à fixer les brins entre eux avec quelques points de couture, avant de couper l’excédent.

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Comme la corde est épaisse, j’ai imaginé de petites attaches en tissu qui puissent passer facilement dans la machine à coudre. Il s’agit simplement d’un carré plié en deux, puis cousu pour former un tube.

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Après l’avoir retourné et avoir créé de petits rentrés, je l’ai à nouveau plié en deux.

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Puis, j’ai fait trois coutures près du bord pour former une petite pochette.

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Il ne reste plus qu’à glisser la corde à l’intérieur avant de la refermer avec de petits points discrets !

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Ce modèle de corde kumihimo est simple mais très décoratif. En faire un joli bracelet peut-être une bonne idée, mais je n’ai pas encore trouvé une bonne idée pour le finir joliment : je n’ai encore jamais vu de coupelle cache nœud suffisamment large…

Comme je reparle de kumihimo, j’en profite pour vous faire découvrir un jeune blog surprenant, où l’auteur sculpte des miniatures japonaises spectaculaires : des netsuke et des ojime, en os et en ébène magnifiques !

 

Profitez bien du beau temps et à tout bientôt (j'espère !).

 

 

 

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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 21:13

Pub JapanExpo

ventejapands01Je vous avais promis de vous expliquer la raison de mes absences prolongées de ces derniers mois. Eh bien, voilà, j'ose me lancer car j'ai enfin quelques menues choses à montrer. Tout début avril, j'ai pris le risque de réserver un stand "Jeune créateur" au salon JAPAN EXPO.

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L'année dernière, je vous parlais déjà de cet événement incontournable des fans du Japon, où se côtoient tradition et culture pop (pour en savoir plus regardez ici et l'articles suivants). Il se déroule sur quatre jours intenses où foisonnent les événements et se masse une foule de passionnés ! Admirative des créations des exposants de 2009, je me suis dit pourquoi pas moi ? Valérie Eguchi, qui m'avait invitée aux portes ouvertes de son association, a elle aussi pris un stand dans la partie traditionnelle pour exposer du nihonga et faire des démonstrations de son art magnifique. Tout comme une autre artiste que j'ai rencontrée à l'atelier de sculpture et de céramique où j'étudie (cf. ici). Cette dernière va même participer au défilé jeunes créateurs car elle crée des vêtements inspirés par ceux du pays du Soleil Levant. Je ne vous en avais pas encore parlé : voici le site de sa marque MANUFACTA, qu'elle partage avec une amie.

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Pour ma part, ne faisant pas de mode, je vais me contenter de sacs et autres accessoires de fille !

Malgré les moindres instants de libre passés à avancer sur mes ouvrages, je n'ai pas encore grand-chose d'achevé : comme toujours, je me disperse ! Mais comme le grand jour est pour le 1er juillet, il faut vraiment que je me concentre pour achever mes encours !

ventejapands03Pour l'occasion, j'ai imaginé un modèle de sac qui j'espère aura du succès. Que pensez-vous de mon "panier-pochon" douillet ? Je l'avoue, j'ai besoin d'être un peu rassurée… Je me suis aussi lancée dans des sacs brodés aux rubans, en crochet et en patchwork, mais il sont encore en menus morceaux… Tout comme ces fleurettes de prunier (ume), dont je vous donnais les explications ici, qui attendent de se transformer en bijoux !

 

 

 

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Une fois encore mon stand sera certainement disparate, mais peut-être que cela plaira à un public plus large… Hou, la, la, je commence franchement à stresser, mais ce sera certainement une bonne façon de savoir si mes idées ont un peu de succès auprès des autres, mis à part vous, mes si chers visiteurs, qui savez bien le temps et la passion mis pour confectionner un ouvrage !

Évidemment, je vais profiter de ces expérimentations pour vous en faire profiter avec quelques tutos !

Et si vous avez l'intention de visiter ce salon, venez me faire un petit coucou sur mon stand JC.60 pour m'encourager, ça me fera un plaisir fou !

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10 février 2010 3 10 /02 /février /2010 23:20
orikata
V
oilà 600 ans que les Japonais pratiquent l’art de l’emballage avec du papier. À cette époque, les aristocrates avaient pour habitude de distribuer de petits présents en profitant de tous les événements de la vie. C’est ainsi qu’est né l’orikata (ou origata), l’origami cérémonieux. Il permet d’envelopper des objets, tout comme de l’argent, des missives ou des poèmes destinés à transmettre ses douces pensées ou sa bienveillance et son respect au destinataire. Cette tradition, imaginée par les samouraïs, demande un état d’esprit concentré et calme, des matériaux de qualité (papier artisanal, washi), ainsi qu’une sincère pensée pour la personne honorée. La coutume de l’emballage avec du papier washi blanc est apparue pendant la période Heian (794 à 1185), mais c’est durant la période Muromashi (1336 à 1573) que l’oritaka
proprement dit fut codifié.


HoketsukiminiEn 1764, Sadatake Ise, responsable de l’étiquette du shôgunat d’Edo, publia un ouvrage de référence, l’Hoketsuki (Emballages et nœuds) qui donna lieu à une lignée de livres sur le sujet.


L’origami (de oru, plier, et kami, papier), lui, correspond principalement à la création sculpturale d’animaux, d’objets ou de végétaux. Il est apparu plus tard et, à l’origine, découle davantage d’une distraction enfantine. Toutefois, les créations concernant ce dernier sont parfois de véritables œuvres d’art qui demandent une maîtrise magistrale. Rien que les pliages de grues, oiseau symbolique du Japon, peuvent se décliner de nombreuses façons. (Explications de deux modèles classiques ici)

HidenSenbazuruOrigataL’un des plus anciens ouvrages d’origami connu à ce jour fut publié en 1797 par le moine Rokoan Gido. Il concerne de nombreux modèles destinés à assembler ces volatiles et s’intitule Senbazuru Origata (Le pliage de mille grues).


L’orikata est indissociable des fêtes importantes comme les mariages ou le passage du nouvel an. Il doit être réalisé en papier uniquement plié, l’usage des ciseaux et de la colle étant proscrit lors des tels événements. Il est censé laisser deviner ce qu’il enferme (le pliage correspond au contenu, par exemple pour du poivre…), tout en s’adaptant à la saison.

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mizuhikiOn l’associe souvent à un autre art splendide, le mizuhiki no musubi. Il s’agit du nouage décoratif de fils relativement rigides formés à partir d’une bande de papier de mûrier torsadée et encollée (mizuhiki). Leurs couleurs sont principalement le blanc, le rouge, le noir, l’argent et l’or. Les nœuds (musubi) ont diverses significations, et peuvent représenter des animaux (grue, tortue…), ou bien former, en les associant, de petites corbeilles ou paniers. Ils ne sont pas destinés à être réutilisés, ce qui les apparente à des sceaux.


mizuhiki2Les emballages peuvent également être décorés de noshi, des pliages porte-bonheur. Ceux-ci sont des cornets de papier blanc (parfois avec du rouge) enserrant une bandelette jaune. Elle symbolise un morceau d’ormeau émincé, (nommé noshi awabi au Japon ou noshita awabi, littéralement « oreille de mer »), que les marins séchaient pour se nourrir sur les flots. Autrefois, ce coquillage était un présent très prisé offert au retour de voyage. Il s’agissait également d’une offrande destinée aux dieux. Le Bouddhisme interdisant de manger de la viande pendant les périodes néfastes, attacher de tels morceaux d’ormeau séché à ses présents signifiait que l’événement était heureux et de bon augure.

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tatoods01Parmi les différents types d’enveloppes ou de petits sachets, les tatô sont associés au kaishi, un fin papier destiné à l’écriture des poèmes ou à l’emballage de petits objets. Leur fonction est de se glisser facilement dans une poche ou dans les plis des kimonos, et ils doivent pouvoir s’ouvrir et se refermer facilement. Leur nom vient de tatamu (plier) dans le sens où l’objet plié doit pouvoir revenir à sa forme initiale (on l’applique aussi aux kimonos et aux furoshiki).

Si sa forme finale ressemble à une fleur, on l’appelle hanatatô.


Le pliage de papier utilitaire se pratique également dans l’art de la table. Entre boîtes décoratives pour emballer bentô et gâteaux et protections pour baguettes et autres couverts, il a pour vertu d’insister sur l’irréprochable propreté des objets et aliments servis aux convives.

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J’ai commencé à préparer les explications de quelques oritaka et tatô qui ne me semblent pas souvent proposés dans les ouvrages français sur les origamis, afin de vous les proposer dans mes prochains posts. Histoire de joindre l’utile à l’agréable…


Quelques liens en français et en anglais sur le sujet (d'où proviennent les illustrations utilisées ici).

Galerie d’origami :

http://www.origamido.com/e-gallery/index.html

Enveloppe pour les étrennes (vidéo) :

http://www.youtube.com/watch?v=BPQGwn6C0OA

Historique :

http://www.geneve.ch.emb-japan.go.jp/cultureeducation_origami_f.htm

http://web-japan.org/nipponia/nipponia41/fr/

Pages du Senbazuru Origata :

http://www.senbazuru.fr/Blog_Hiden_Senbazuru_Orikata%20_Galerie_2/Blog_Hiden_Senbazuru_Orikata%20_Galerie_2.html

Le mizuhiki :

http://mizuhiki.jp/english/sakuhin/sakuhin.html

Tout savoir sur le papier japonais :

http://www.kippo.or.jp/culture_e/washi/index.htm

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10 septembre 2009 4 10 /09 /septembre /2009 13:07

Connaissez-vous les pâtisseries japonaises nommées wagashi ? Il s’agit d’adorables bouchées initialement associées à la cérémonie du thé. Très sucrées, elles devaient atténuer l’amertume du breuvage. Leur nom vient de kashi (gâteau sucré), wa signifiant japonais. Aujourd’hui, elles se dégustent en de nombreuses occasions et font même la renommée de certaines pâtisseries du pays.


En France, il n’est pas très aisé de pouvoir en goûter, mais la maison Toraya possède un magasin en plein cœur de la capitale depuis 1980, 10, rue Saint Florentin dans le 1er arr. (www.toraya-group.co.jp/paris/).



La créativité des pâtissiers est un vrai régal pour les yeux, à tel point que choisir devient un déchirement. Sans parler des difficultés rencontrées pour déguster l’objet de notre convoitise : comment oser croquer dans de telles merveilles ? Le nom donné à chacun est comme une poésie invitant à la contemplation de la nature et constitue une ode à la vie, selon la philosophie japonaise.

Il existe une variété incroyable de wagashi, tant du point de vue de leur forme que de celui de leur recette. Vous avez donc peu de chance de déguster deux fois le même gâteau. En effet, seules quelques créations basiques sont renouvelées, les autres, à l’instar des collections de mode, suivent l’inspiration du pâtissier en fonction de la saison et de sa créativité.

Alors que les bouchées des pâtissiers se déclinent comme des sculptures éphémères, d’autres sont devenues des classiques de la cuisine japonaise. On en trouve à tous les coins de rues et elles sont indissociables des fêtes et événements de la vie.

 

De nombreux aliments de base les constituent, mais, mis à part le sucre de canne (wasanbontô) ou la farine de blé, la plupart ne nous sont pas familiers. Entre farine de riz ou de lys, gelée d’agar-agar (kanten), fruits japonais (kuzu, châtaigne kuri…) et surtout pâte de haricot azuki (anko), les créations prennent des formes variées suivant des techniques de préparation et de décoration ancestrales. Dans une grande majorité des cas, les wagashi sont fourrés d’anko rouge, une onctueuse pâte de couleur bordeaux au goût délicatement sucré.

 

Les formes les plus complexes sont modelées à partir d’anko d’azuki. Elles sont constituées d’une boulette d’anko rouge enrobée d’anko blanche très souvent teintée par divers colorants alimentaires. L’aspect final, une fois le gâteau modelé par le pâtissier n’est pas sans rappeler nos sculptures de pâte d’amande en moins lustré.

 

Moulées dans des formes de bois sculptées, des gaufrettes de pâte de sucre mêlé à de la farine de riz, appelées monaka, offrent également des motifs très variés. Sur un principe identique, mais sans farce ni farine de riz, les higashi sont simplement du sucre compressé.

 


On trouve également de nombreuses gelées transparentes. Certaines constituent un enrobage pour simuler l’eau dans laquelle flottent divers éléments figuratifs sculptés. Mais ce sont surtout les yôkan qui sont incontournables. Parfumées, ces sortes de pâtes de fruit (sans enrobage de sucre cristal) se présentent sous forme de parallélépipèdes colorés et translucides.

 

 

 

 

 

 

 

 

Parmi les gâteaux plus simples à fabriquer on trouve les manjû. Il s’agit de boules de farine, de sucre et de fécule cuites à la vapeur, fourrées d’anko ou autres saveurs. Parfois décorés d’un motif appliqué au fer chaud, ils peuvent également prendre des formes plus complexes, mais toujours arrondies.

 

À base de riz gluant cuit à la vapeur (donc un peu translucide), les dango sont de petites brochettes de trois boulettes, sur les quelles sont déposées diverses sauces. La pâte de riz les constituant se nomme mochi, elle est fabriquée à partir de riz cuit malaxé pour le transformer en crème très visqueuse facile à modeler en boule. On peut aussi parfumer ou colorer la pâte pendant la préparation. Plongés dans des soupes, ou découpés en carrés, les mochi peuvent aussi bien être grillés. Lorsqu’ils sont fourrés et recouverts de poudre sucrée de soja grillé (kinako), on les appelle des daifuku.


Un peu comme de mini pancakes, les dorayaki sont fabriqués à partir de farine de blé. Plutôt que de l’anko classique, c’est une confiture d’azuki qui est étalée entre deux crêpes épaisses, parfois assemblées pour constituer un beignet. La pâte des crêpes est d’origine portugaise (kasutera).

 

Ces exemples principaux ne sont en réalité qu’une partie de la créativité japonaise. Malheureusement, il est rare de trouver des recettes pour tenter l’expérience  devant ses fourneaux. Toutefois, ce site en anglais est plutôt fourni : www.midorikai.org

Vous trouverez une recette de dango sur ce joli blog de cuisine :

www.cleacuisine.fr/desserts-japonais/dango-mochi/

ainsi que celle des dorayaki sur le site de vente de produits japonais Satsuki :

www.satsuki.fr/dorayaki.htm

 

Quand aux exemples visuels, le Net en regorge, il suffit de taper wagashi pour combler son regard !

 

De mon côté, je me suis procurée un livre japonais présentant un grand nombre de recettes toutes en images. Après quelques déchiffrages difficiles, j’ai sauté le pas.


À bientôt donc pour une leçon de cuisine japonaise !

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7 septembre 2009 1 07 /09 /septembre /2009 22:00

L
a fin de l’année approchant (malheureusement), il est grand temps de préparer ses décorations de Noël ! Plutôt que de parer ce cher épicéa de boules de verre multicolores bien de chez nous, pourquoi ne pas s’inspirer des Japonais et confectionner des sphères de tissu aussi belles que complexes ?

Venue de Chine, la confection de balles en tissu usagé cousu est arrivée au Japon voici quelques 500 ans. À l’origine, les temari (te : main, mari : balle pour jouer) n’étaient que des jouets pour les enfants réalisés par leurs mères à partir des chutes de vieux kimonos, maintenues en boule par des coutures solides. Peu à peu devenu un artisanat subtil parmi les classes aisées, il permettait aux femmes de rivaliser dans l’art de la broderie de motifs géométriques complexes et colorés. De nos jours, offrir une temari représente une attention délicate en faveur de la personne gâtée, un présage de bonheur. Artistes reconnus et collectionneurs sont encore nombreux au Japon à l’heure actuelle. Et l’on trouve de beaucoup d’ouvrages proposant des motifs plus beaux les uns que les autres. Les temari sont aussi bien précieuses dans leur solitude qu’au sein d’une accumulation, comme dans certains mobiles, synonymes de début d’année heureuse.

La mari était à l’origine constituée de tissu enroulé, mais il n’est pas rare, aujourd’hui, de se servir de boule de bois ou de polystyrène comme support. La confection de la boule de base n’étant pas toujours très aisée, on trouve des supports prêts à l’emploi dans les magasins. Parfois, même, elles recèlent grelot ou grains de riz, pour tintinnabuler afin d’amuser les enfants tout en dispensant des messages de bonne fortune.

Il n’existe pas de taille définie, car, en plus de l’objet décoratif, rien ne vous empêche d’en faire de superbes perles pour vos bijoux ! Néanmoins, plus elle sera grande et plus la broderie pourra être spectaculaire…

Il existe deux livres consacrés au sujet en français. L’un d’eux est édité par DMC, mais je ne l’ai jamais eu entre les mains, L’autre : Les bases du Temari est paru aux Éditions Didier Carpentier. Il propose de nombreux motifs ainsi que des explications très claires. Je vous le conseille vivement, d’autant plus qu’il ne coûte pas très cher et promet de nombreuses heures de créations !

Si vous recherchez d’autres idées, mis à part les livres japonais sublimes, il existe une sorte de « guilde » du temari en anglais www.temarikai.com qui propose un nombre impressionnant de patrons…

 


La première partie de la confection d’une temari est déjà un travail. Si vous n’êtes pas vraiment fan de broderie, le résultat final de cette étape peut constituer un but en soi ! Si vous choisissez un fil brillant, l’effet est vraiment magnifique. La seule véritable difficulté réside dans la fixation du fil, afin qu’il reste bien en place.


J’avoue que ces quelques mari aux couleurs chamarrées, placées dans une corbeille métallique pour accentuer les reflets sont assez spectaculaires dans un appartement design !


Si l’expérience vous tente, voici comment procéder :

Pour confectionner une mari de base avec des matériaux de récupération, il suffit de conserver ses collants troués et de les nouer en boule.


On les entoure complètement de laine, pour leur donner une forme de pelote bien ronde. À cette occasion, pensez à détricoter vos pulls mités ou troués, par soucis d’économie ! La couleur importe peu si la couche suivante est faite avec minutie, mais pour se simplifier la tâche, essayez de garder une certaine unité de teinte.

La couche finale est réalisée avec du fil à coudre : prévoyez une bobine d’une centaine de mètres au minimum, pour ne pas vous retrouver à court sans avoir réussi à masquer totalement la laine. Il faut faire attention à croiser le fil au maximum pour être bien certain qu’il ne se déroulera pas par la suite. Pour maintenir la laine, puis le fil, une fois le bobinage complet, piquez l’extrémité coupée plusieurs fois à travers les couches superficielles de la mari avec une aiguille.


Pensez à multiplier les couleurs ou à rester dans un camaïeu délicat suivant vos envies, mais surtout à varier les tailles en découpant vos collants en morceaux de tailles différentes.


Pour ceux qui seraient tentés par la broderie, je vous expliquerai comment procéder. Mais si la patience vous manque, allez faire un petit tour sur le forum convivial Un fil au doigt qui saura vous combler !
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