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7 octobre 2010 4 07 /10 /octobre /2010 08:42

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Excusez-moi pour cette absence qui m'a obligée à reporter la dernière étape permettant d'achever le sac en patchwork débuté depuis longtemps, mais j'ai été obligée de me battre contre un virulent virus qui m'a mise à plat ! Maintenant que j'ai vaincu, il faut se remettre au travail.

 

Je vous avais expliqué ici comment monter les carrés de patchwork.

Puis, comment les quilter, .

La fabrication des anses particulières était décrite ici, mais vous pouvez tout à fait en acheter de toutes prêtes, ou bien en confectionner avec un tube de tissu retourné, bourré de molleton enroulé en mèche.

Quant à la doublure, j'en expliquais les astuces .

Une fois toutes ces étapes achevées, il ne reste plus qu'à monter ensemble les différents éléments.

 

Extérieur du sac

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Tout d'abord, on place les anses, endroit contre endroit, bien centrées sur le haut de chaque carré de patchwork, avant de les coudre solidement le plus près du bord.

On ajoute alors la fermeture à glissière. Pour obtenir un effet plus décoratif, ou pour obtenir la taille souhaitée, regardez ici comment procéder.

Pour la coudre, on la positionne bien alignée et bien centrée (en la faufilant c'est plus sûr), endroit contre endroit, au-dessus des attaches des anses d'un des carré de patchwork. On coud, puis on procède de même avec l'autre côté de la fermeture et le second patchwork. Veillez à bien aligner les deux patchworks.

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On l'assemble les deux carrés de patchwork, endroit contre endroit le long des côtés latéraux. 

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On ouvre la fermeture à glissière avant de s'attaquer au fond du sac.

Pour cela, il faut découper la forme dans le tissu choisi l'ovale du patron ci-dessous (c'est le même que pour la doublure, donc vous pouvez le découper au même moment). L'important est de bien mesurer la largeur du carré de patchwork réalisé pour imprimer le patron à la taille voulue.

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Puis, on le double avec du molleton, en le surfilant par un point zig-zag.

sacpatchds04En suivant exactement le même processus que pour la doublure, on ferme le fond.

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Il ne reste plus qu'à fixer la doublure, envers contre envers. L'extérieur du sac (non retourné) est glissé à l'intérieur de la doublure retournée. On la fixe au fond avec des épingles, puis on lisse bien le tissu. On réalise un rentré tout au long de l'ouverture et l'on coud à la main le plus près de la fermeture à glissière sans pour autant l'empêcher de fonctionner.

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On retourne le tout et vous voilà prête à une séance shopping magnifiquement parée !

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Pour vous amuser, vous pouvez ajouter un petit coussin à la fermeture à glissière. Il suffit simplement de découper un rectangle de tissu de 7 x 4 cm. On le plie en deux pour former un carré et on le coud sur deux côtés contigus, avant de le retourner. On fait un rentré au niveau de l'ouverture, que l'on ferme avec de petits points en prenant l'attache de la fermeture dans la couture.

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23 juin 2010 3 23 /06 /juin /2010 10:05

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Pour proposer diverses choses sur mon stand de Japan Expo, j'ai repris de nombreux ouvrages en cours. Parmi eux se trouvaient mes patchworks simples dont je vous expliquais la fabrication . Maintenant, il faut passer à l'étape suivante. J'avais parlé ici du quiltage traditionnel, mais il n'était pas approprié dans ce cas, car je souhaite créer une poche intérieure à ce nouveau sac, histoire de le rendre plus pratique. Il fallait donc simplement que je matelasse l'extérieur et que j'ajoute une doublure.

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Pour préparer mon travail, je me suis simplement contentée de fixer ensemble le patchwork et le molleton, coupés à la même taille, grâce à un point de zig zag fait à la machine.

Le choix des tissus japonais pour le motif m'a donné envie d'utiliser la broderie japonaise sashiko pour le décorer. Il existe plusieurs dessins typiques et traditionnels, parfois difficiles à tracer sans pochoir. Si vous voulez en découvrir d'autres, regardez dans mon album "pochoir", j'en ai préparé un certain nombre (je parlais de cette broderie ici, mais sans pas à pas).

motifsashikods010bMon envie s'est portée sur les "Sept Trésors de Bouddha". Je ne peux pas vous expliquer l'explication de ce motif, car je n'en ai pas fait la recherche, pardonnez-moi... Je l'ai choisi en raison de sa facilité de reproduction et surtout de sa forme parfaite pour mon patch à base carrée.


Pour le réaliser, il suffit de trouver un objet circulaire dont la forme s'inscrit parfaitement dans les carrés du patchwork. On centre bien le disque et le carré et on en marque le contour avec un crayon de tailleur.

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Puis on en quilte le tracé avec un fil de couleur contrastée ou non. Je n'avais pas de fil pour sashiko de la bonne teinte, si bien que j'ai jeté mon dévolu sur un autre de taille équivalente trouvé dans un luckybag d'Oliver Twists, lors du dernier Aiguille en fête. L'avantage de cette broderie est qu'elle ne nécessite pas un fil spécial quilting habituel : un fil épais est préconisé !

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Alors que d'habitude il faut faire attention à ce que les deux côtés du quilt soient parfaits, en sashiko comme en quiltage, le fait que je double le sac, me permet d'arrêter les fils "à la barbare" sur le verso du travail : chouette !

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La première étape du matelassage consiste à former des cercles dans les neufs carrés du patchwork.


Puis, on superpose une nouvelle série de quatre cercles en quinconce. Observez mon schéma et les photos pour bien comprendre.

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Pour ceux qui ne se sentiraient pas bien sûr d'eux, j'ai également dessiné un gabarit à imprimer à la bonne taille et à inciser, juste au cas où !

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Juste à la fin, on quilte la bordure d'un seul tenant en faisant des demi-cercles (des petites arches !) tout autour. Dans les angles, ce sont des quarts de cercle ! On utilise toujours le disque pour qu'ils soient réguliers.

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Et voilà, il ne reste plus qu'à faire l'autre face, en attendant que je vous montre la suite de l'ouvrage.

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Je voulais vous dire, également, un énorme MERCI pour tous vos encouragements pour le salon : vous m'avez boostée à fond pour mon sprint final ! Demain, je vous montrerai ma production du week-end, en attendant la finalisation de mes derniers sacs pour lesquels mon cerveau fume, tant j'ai du mal à concevoir leur finition : pas simple d'être un peu originale ! Je vais répondre à tous vos supers commentaires ce soir, j'espère, mais pour l'instant, je voulais vous mettre quelque chose sous la dent rapidement... Encore merci pour votre gentillesse !!!!!!

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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 00:35

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Si vous n'avez encore jamais tenté l'expérience du patchwork
, essayez donc ce petit bloc qui utilise des formes simples tout en produisant son petit effet ! Il associe deux tailles de triangles pour former des carrés. En variant les couleurs et les placements de ces derniers, je vous garantis des heures d'amusement pour expérimenter toutes les combinaisons !

 

1 - Pour commencer, il faut créer les gabarits permettant de découper les formes à coudre.


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patchblocds01.jpg
Cliquez sur le modèle à découper dans du carton ci-dessus pour accéder à l'image en taille réelle. Le carré fait 7,5 x 7,5 cm, avec 5 mm de couture.
Il existe évidemment des règles spéciales pour couper ses triangles à la bonne taille tout en calculant directement l'ajout des 5 mm de couture, mais je vous propose un modèle pour les débutants qui souhaitent essayer avec le minimum de frais !

Si vous souhaitez une taille différente, vous serez obligé de dessiner la forme intérieure, et d'y ajouter 5 mm tout autour : il ne suffit pas d'imprimer le modèle en l'agrandissant ou en le diminuant, car la couture ne garderait pas la bonne taille.

Pour ma part, j'ai fait l'acquisition de formes de plastique prêtes à l'emploi, mais je me suis rapidement rendue compte qu'il manquait beaucoup de formes associées pour créer des blocs de patchwork simples mais jolis. Si bien que j'ai gavé mes Agrafons de céréales pour en récupérer les cartons, afin de dessiner mes propres triangles…
Pour faire de même, imprimez le modèle en taille réelle, fixez-le avec du ruban adhésif sur le carton. Découpez, ensuite, les contours et évidez les petits triangles noirs. Vous n'avez plus qu'à les reporter sur l'envers de vos tissus, en respectant le droit fil (les angles droits suivent la trame perpendiculaire du tissu) avec un crayon ou un feutre de tailleur. Utilisez les petits triangles pour définir les lignes de couture, en tirant un trait à la règle entre eux.

2 - La première opération consiste à couper le carré central.

3 -  La seconde s'intéresse aux 8 grands triangles, pour lesquels vous en coupez 4 dans un tissu et 4 dans l'autre. On les assemble, ensuite, endroit contre endroit et bords à bords, suivant le grand côté. Vous pouvez coudre le long du tracé et de part en part, avant de repasser la couture d'un côté seulement (pliez du côté du tissu le plus sombre !).

Pour coudre, il n'est pas forcément nécessaire de faire un nœud au départ : il suffit de faire un point arrière ou deux près du bord. Il en va de même pour la fin. Pour une couture plus solide, vous pouvez aussi en réaliser d'autres en cours de route.

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4 -  La troisième étape concerne les 16 petits triangles, dont 8 d'une couleur et 8 de l'autre.Comme précédemment, on les assemble deux par deux (de chaque couleur), suivant le petit côté cette fois. Attention de toujours les positionner dans le même sens : le tissu 1 sur le 2 si vous voulez respecter mon motif. Évidement, les possibilités d'agencement et de couleurs sont multiples : à vous d'imaginer les vôtres…
Par la suite, il faut assembler ces doubles triangles entre eux pour former des carrés. Pour cela on les place endroit sur endroit et l'on coud selon le grand côté.
Comme sur la photo ci-dessous, remarquez que les pointes du haut se croisent grâce au sens du repassage : cela évite les surépaisseurs. Si vos couleurs changent pour tous les triangles, pensez à les repasser dans le même sens, pour obtenir un résultat identique !

patchbloc005Il est aussi important de réaliser les doubles points arrière de couture, dont je parlais plus haut, au niveau des multiples couches de tissu. Cela les maintient en place et évite les trous disgracieux.
Lors du dernier repassage, pliez la couture d'un seul côté.

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Afin d'égaliser les carrés, coupez le bout de tissu qui dépasse (sans couper le fil de couture !)
.
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5 - Positionnez vos carrés pour former votre motif, et commencez à les coudre deux par deux en respectant trois rangées de trois carrés.

patchbloc008Pour faciliter l'assemblage suivant, pensez à repassez les coutures d'une manière alternée pour chacune des bandes. Ici, j'ai repassé vers le carré central pour la bande centrale, et vers les carrés externes pour les deux autres (cf. ci-dessous). Cela évitera les surépaisseurs.


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6 - Il ne reste plus qu'à coudre ensemble les trois bandes en pensant toujours aux doubles points !

À vous de jouer : le motif seul peut faire une belle housse de coussin, un devant de besace carrée… Et si l'expérience vous plait, il peut se multiplier pour donner un beau couvre-lit grâce au matelassage dont je vous parlais ici. Dans ce dernier cas, assemblez les modules carrés par bandes, comme expliqué ci-dessus…

 

Je vous souhaite une bonne couture !

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6 novembre 2009 5 06 /11 /novembre /2009 22:08
Si vous avez essayé d’assembler les faces du patchwork comme je l’expliquais ici, peut-être souhaitez-vous le quilter à la manière traditionnelle ?

 

Pour cela, il faut prévoir un tissu de doublure un peu plus grand que votre patchwork. Choisissez-le de préférence assez souple pour faciliter le matelassage à la main, à moins que vous ne préfériez utiliser une machine à coudre.

Les deux tissus seront positionnés envers contre envers. Entre les deux, on intercale du molleton polyester, dont la taille sera identique à celle de la doublure.


Pour quilter, il faut maintenir les trois couches entre-elles en les cousant à très larges points avec un fil à bâtir. Commencez toujours en diagonales, puis ajoutez un quadrillage perpendiculaire. Dans cet exemple, la surface est petite, mais si vous matelassez un couvre-lit, il faut ajouter le quadrillage petit à petit en partant du centre, tout en étalant bien le travail avec la main.


Le motif du quilt peut tout simplement être un motif géométrique simple réalisé à l’œil, ou bien suivre les coutures des blocs de patch. Mais vous pouvez également broder un dessin plus ou moins sophistiqué. Pour cela, il existe un vaste de choix de pochoirs, comme celui que j’utilise ici, mais vous pouvez en créer vous-même.

Si vous n’avez pas le courage de le découper au cutter, pensez à le décalquer sur votre tissu en vous aidant d’une table lumineuse, ou simplement d’une vitre bien éclairée. Dans ce cas, reproduisez le motif avant d’assembler la doublure et la triplure.

Faites aussi attention à l’utilisation de marqueurs spéciaux qui s’effacent avec le temps, car, sur certains tissus, le dessin aura disparu bien avant que vous ne soyez parvenu jusqu’à lui ! Préférez un crayon de tailleur plus classique bien plus fiable, même s’il faut faire l’effort de l’effacer une fois l’ouvrage terminé.

Le dessin doit être tracé sur le patchwork, et pas sur la doublure comme sur ma photo, car malgré la meilleure volonté du monde, il est quasiment impossible de ne pas sauter des points sur le verso de l’ouvrage. Je n’ai fait cette opération que pour vous montrer l’effet désiré, car il était peu visible sur la face patchée…


Je préfère quilter en tenant mon ouvrage dans la main gauche, mais certains utilisent un tambour à broder. Dans ce dernier cas, il ne faut pas tendre le tissu, mais au contraire former un ventre avec son poing pour lui donner de la souplesse permettant de former les points.


Ces derniers sont de simples points devant. Ne cherchez pas à les faire trop petits, car il faut bien saisir les trois épaisseurs à la fois.

Si vous débutez, privilégiez les tissus souples lorsque vous confectionnez votre patch, le matelassage sera plus facile. N’oubliez pas, qu’à l’origine, le patchwork servait à recycler des tissus usagés, donc assouplis par l’usure !


Les aiguilles à quilt sont toutes petites et très pointues. Le fil est un coton ciré spécial qu’il ne faut surtout pas sucer pour le faire entrer dans le chas !


Pour débuter l’ouvrage, en général, on commence par le milieu, toujours dans le souci de bien lisser le travail. Cependant, comme ici il est très petit, vous pouvez utiliser les bords pour faire un nœud et piquer l’aiguille à travers la triplure en molleton avant de ressortir à l’endroit désiré.


Si vous commencez au centre, entrez votre aiguille à 1 cm du tracé, puis ressortez au bon endroit. Faites alors, un point devant, puis, ressortez au point d’origine, et doublez ce premier point. La boucle ainsi formée, permet de maintenir le fil. Continuez quelques points devant, tirez doucement pour marquer le matelassage, puis coupez le fil qui dépasse.

Lorsque vous arrivez au bout de l’aiguillée, laissez le fil en attente, puis réitérez ces gestes avec le nouveau fil.

Vous pouvez, alors, reprendre l’ancien fil pour doubler quelques-uns des nouveaux points avant de faire un dernier point en boucle. Ressortez à 1 cm du tracé du quilt et coupez l’excédent de fil.


Afin de bien maintenir les couches solidaires, réalisez un matelassage supplémentaire sur les bords du patchwork. Par exemple de simples lignes horizontales.

Remarquez que le matelassage est plus marqué sur un tissu uni. À vous de définir l’effet que vous souhaitez : de la discrétion avec un fil en camaïeu et un motif simple, ou un beau contraste avec un fil de couleur complémentaire et un tracé recherché…


Vous pouvez jeter un œil dans mon album pochoir pour imprimer des dessins à décalquer. Vous y trouverez également des motifs destinés à la broderie japonaise sashiko, qui se réalise sur un principe identique (traditionnellement avec plusieurs couches de tissu, et non du molleton).


Bonne couture et à bientôt, pour la suite de la confection du petit sac !

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29 octobre 2009 4 29 /10 /octobre /2009 23:55

Sur de nombreux salons consacrés aux travaux d’aiguille, j’ai toujours été émerveillée par les réalisations en patchwork. Il existe de nombreuses manières de confectionner un ouvrage entrant dans cette vaste catégorie. Certaines demandent beaucoup de doigté, d’autres un temps infini, mais le résultat est toujours spectaculaire, pourvu qu’on ait choisi des tissus de belle harmonie.

 

Je vais vous expliquer comment imaginer votre premier patchwork, réalisable facilement. Il s’agit d’un sac, mais vous pouvez adapter les explications à une housse de coussin, pour ne travailler qu’avec une forme carrée.

 

La première étape consiste à trouver des chutes de tissus assorties : elles peuvent être en camaïeu, contrastées, multicolores, dégradées… À vous de vous éclater ! Choisissez de préférence des tissus de matière, mais surtout d’épaisseur identique. Vous pouvez découper de vieux vêtements, rideaux, etc. (suivant la technique ancestrale), ou bien craquer pour les merveilles d’un magasin spécialisé ! Dans ce dernier cas, n’oubliez pas de les laver et les repasser avant de les découper : cela évitera de les voir rétrécir le jour où vous nettoierez votre ouvrage !

 

Ensuite, il faut imaginer la forme du sac. Pour cela, vous pouvez reprendre un patron, ou bien utiliser, comme moi, une feuille de papier de la taille désirée, pliée en deux. Après avoir dessiné, près du bord non plié, la forme générale du côté du sac, découpez les deux parties de la feuille en même temps. Le papier ouvert représente alors une face du sac.

Puis, tracez sur le patron des lignes perpendiculaires, pour créer un motif. Prenez soin que vos modules s’assemblent facilement par bandes, comme sur mon exemple.

Sur ce dernier, j’ai également tracé un motif floral destiné à utiliser une autre technique du patchwork, l’appliqué. Pour celle-ci, il faut préférer des tissus en camaïeu afin de ne pas noyer le décor dans un fond trop présent. J’expliquerai cette technique, plus complexe, une autre fois.

Enfin, reproduisez grossièrement le motif avec vos tissus pliés pour définir leur agencement. Comme le sac possède deux faces, il faudra essayer deux enchaînements différents si vous le souhaitez.

 

La deuxième étape consiste à découper les différents gabarits.

● Si vous n’avez pas l’intention de reproduire votre sac plusieurs fois, vous n’avez qu’à bien numéroter en haut à gauche les rectangles du patron, pour mémoriser leur ordre, avant de les découper. Posez-les à l’envers, sur l’envers du tissu choisi, tracez leur contour avec une craie de tailleur ou un stylo spécial qui doit s’effacer tout seul. Puis, faites un second tracé extérieur à 1 cm du premier avec règle et équerre, pour définir les marges des coutures. Attention au sens du tissu (cf. plus bas).

 

● Si vous préférez refaire votre ouvrage une seconde fois, fabriquez des gabarits en carton réutilisables à l’infini. Numérotez et découpez les parties du motif, et déposez-les sur un carton d’emballage. Repassez-les contours, puis, faites un second tracé extérieur à 1 cm du premier avec règle et équerre, pour définir les marges des coutures. Habituellement, on ne prévoit pas plus de 0,5 cm de marge, mais je préfère toujours prendre davantage par sécurité.

 

Dans mon exemple, j’ai voulu définir ces marges sur une feuille de papier, en déclaquant les formes par transparence, à l’aide d’une fenêtre, dans le but de ne pas découper mon patron. J’ai ensuite reporté chaque forme sur le carton. Pour bien préciser le tracé de couture (intérieur), j’ai utilisé une épingle pour marquer le carton, puis, j’ai relié les petits trous.

 

Pour reporter les deux tracés sur le tissu, il faut découper au cutter de petits triangles au niveau des angles du tracé intérieur. Sans oublier de numéroter les formes en carton en haut à gauche

 

Il ne reste plus qu’à reproduire les formes sur le tissu avec une craie de tailleur. On les pose à l’envers sur l’envers du tissu choisi dans un sens bien précis, puis on dessine le contour et on marque chaque angle, avant de les relier avec une règle.

 

Il existe une manière précise de découper les morceaux de tissus en respectant le sens de son tissage, afin qu’ils ne se déforment pas d’une manière différentes les uns par rapport aux autres au fil du temps.

 

Si votre tissu provient d’un coupon neuf, la lisière permet de repérer le sens du tissage. Positionnez alors les formes parallèlement à cette bordure (on repère le haut grâce au numéro). Si le tissu est une chute, on repère son sens en tirant dessus : il s’élargira dans sa largeur, mais ne bougera pas dans sa longueur. La largeur correspond à l’espace entre les deux lisières.

Faites également attention au droit fil, pour ne pas positionner les formes légèrement de travers : repérez-vous aux angles droits.

 

Chaque morceau est alors découpé, il n’est pas nécessaire de les border pour éviter leur effilochage, car le sac sera doublé.

 

La troisième étape consiste à assembler le patchwork.

Pour cela, il faut placer les éléments contigus deux par deux et les coudre endroit sur endroit en suivant les tracés. Il faut ainsi former des modules qu’on assemble entre eux.

Avant leur assemblage, il faut repasser les coutures en les ouvrant au fer. Pour ne pas avoir à sortir ma planche à repasser, ou une jeannette peut-être un peu petite, j’utilise un épais torchon de coton lisse plié pour protéger ma table. Attention : si vous avez l'intention de matelasser votre patchwork (quilt), il ne faut pas ouvrir les coutures, mais seulement les repasser d'un côté. Cela évite au molleton de sortir par les coutures. Pensez également à toujours repasser du côté le plus sombre, afin que le tissu foncé n'apparaisse pas en transparence.

Les coutures doivent débuter au bord du tissu lorsque les modules se croisent à angle droit comme ici.

Vous pouvez coudre à la machine, mais le travail à la main permet de changer plus facilement de couleur de fil pour bien s’assortir à chaque tissu.

Si un module, à cause des coutures, devient plus petit que prévu, positionnez-le au milieu du morceau contigu : les marges de 1 cm sont prévues pour ces mauvaises surprises !

 

Une fois la première face achevée, faites-en une seconde identique ou non. Vous pouvez également utiliser les gabarits à l’endroit sur l’envers du tissu pour former le motif en miroir (si le sac est symétrique) !

Je vous expliquerai comment procéder au matelassage, ou quilt, dans un prochain sujet.

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