Pour agrémenter mon sac en patchwork, et parce que je n’avais plus de tissu qui me convenait, j’ai ressortis mon matériel de tissage de corde japonais dont je vous parlais ici. Cette fois, je me suis lancée dans une version à 16 brins (quatre couleurs différentes).
L’enchaînement est simple : les couleurs s’alternent régulièrement le long des emplacements prévus. J’ai découpé huit brins de 150 cm dans du cordon de satin et je les ai simplement pliés en deux, avant de les positionner comme sur la photo. Pour bien comprendre le principe, j’expliquais la méthode ici.
Le premier croisement concerne les deux premiers brins couleur 2 (chassé-croisé en vert sur le modèle), le suivant la couleur 4 (en jaune). Celui du bas, passe en haut, tandis que celui du haut se place en bas, tout en restant toujours du même côté du brin immobile (ici couleur 1 ou 3).
Puis, à nouveau la couleur 2 des deux brins non encore utilisés, et enfin la 4 suivant le même principe.
Il faut alors reculer le disque pour positionner l’emplacement 1a au niveau de la couleur 1 (qui n’a pas encore bougé !) : flêche verte fluo. On procède alors aux mêmes échanges, à propos des couleurs 1 puis 3.
Une fois la corde achevée, je la ligature en entortillant le bout restant le plus long autour. Puis, j’en repasse l’extrémité sous les tours dans le sens inverse pour la coincer. Il ne reste plus qu’à fixer les brins entre eux avec quelques points de couture, avant de couper l’excédent.
Comme la corde est épaisse, j’ai imaginé de petites attaches en tissu qui puissent passer facilement dans la machine à coudre. Il s’agit simplement d’un carré plié en deux, puis cousu pour former un tube.
Après l’avoir retourné et avoir créé de petits rentrés, je l’ai à nouveau plié en deux.
Puis, j’ai fait trois coutures près du bord pour former une petite pochette.
Il ne reste plus qu’à glisser la corde à l’intérieur avant de la refermer avec de petits points discrets !
Ce modèle de corde kumihimo est simple mais très décoratif. En faire un joli bracelet peut-être une bonne idée, mais je n’ai pas encore trouvé une bonne idée pour le finir joliment : je n’ai encore jamais vu de coupelle cache nœud suffisamment large…
Comme je reparle de kumihimo, j’en profite pour vous faire découvrir un jeune blog surprenant, où l’auteur sculpte des miniatures japonaises spectaculaires : des netsuke et des ojime, en os et en ébène magnifiques !
Profitez bien du beau temps et à tout bientôt (j'espère !).