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2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 09:21

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Ce n’est pas encore ça, mais je pense que je tiens le bon bout ! Maintenant que j’ai bien compris le geste et que les crampes ne m’assaillent plus, je peux vous montrer le cœur que je viens d’achever en frivolité à la navette. Il s’agit d’un modèle de Bidouillette. Celle-ci avait eu la gentillesse de m’en faire un magnifique en fil dégradé mauve, si bien que j’avais le modèle sous les yeux. Force est de constater que l’écart séparant le maître de l’élève est encore abyssal !

 

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Ce que vous ne voyez pas c’est que, partie dans mon élan, toute heureuse d’avoir compris sa technique de la pince à doigts, j’ai été obligée de défaire au moins quatre fois ! Et je peux vous dire que ce n’est pas une mince affaire de dénouer ces jolis nœuds bien plus simple à faire…

Mon problème maintenant est de bien négocier les virages pour que les doubles nœuds se rangent joliment : mais je vaincrai… un jour, peut-être…

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Sur ces futiles considérations, je vous souhaite un agréable dimanche (sans sac de nœuds) !

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25 février 2010 4 25 /02 /février /2010 14:54

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Depuis notre rencontre sur l’AEF, j’épluche les articles sur la frivolité du blog de Bidouillette. Elle m'a gentiment aidée à choisir la navette, outil indispensable pour réussir ce macramé minuscule. J'ai bien failli me tromper en n'en prenant pas une munie de crochet. Cet accessoire est vraiment fantastique pour réaliser les raccords : il permet d'attraper le fil de travail pour le passer à travers des boucles minuscules. Celles-ci sont d'ailleurs faites à la bonne taille en utilisant le diamètre du crochet comme gabarit.
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Il faut un certain entraînement pour manier outil et fils d'une manière efficace. Mais, grâce à la super vidéo de Bidouillette pour voir comment utiliser la navette, j'ai rapidement compris le principe.

Le fait d'avoir les deux mains actives, même si elles font des gestes différents, est assez intéressant.

Je pense que tout ce qui est utile pour tenter l'expérience est disponible dans la rubrique "frivolité" de son blog. Laissez-vous enchanter par ses modèles et suivez ses conseils de pro.

Je me permets juste de vous dire que mes premiers essais m'ont montré que le choix d'un fil de coton destiné à la dentelle de crochet n'est pas parfait : il a tendance à faire des poils ! D'autre part, n'enroulez pas trop de fil sur la cannette de la navette, car il ne sert que de fil conducteur. Il faut juste en prévoir suffisamment pour dessiner le contour du motif (plus une vingtaine de cm qui restent fixés à la cannette). C'est l'autre extrémité du fil, attachée à la pelote, qui s'entortille autour pour faire les nœuds décoratifs !

Une fois le motif achevé, il faut faire un petit nœud simple, qu'on fixe avec un peu de vernis à ongle incolore, avant de couper les bouts de fil inutiles.

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Pour tester de mon côté, j'avais un magazine publié l'été dernier par Burda. J'y ai choisi un cercle pas trop compliqué. Bon certes, ma réalisation n'est pas très nette, mais je suis contente d'y être arrivée !

Tant et si bien que je me suis lancée dans l'exercice proposé par Bidouillette. C'est par ici pour le début des explications d'une belle étoile :

Voici ce que cela donne entre mes mains… Hum…

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Et la suite (qu'il va me falloir entreprendre sous peu !)

Je suis très contente d'avoir réussi à m'en sortir, car les jolis petits motifs de frivolité me donnent envie d'en coller sur des pages de scrapbooking ou pour décorer bijoux et accessoires… Bientôt peut-être pourrai-je en imaginer pour vous les proposer…

Je me suis également lancé le défi d'extrapoler la frivolité en macramé classique : pour décorer un sac en filet, l'effet devrait être remarquable !

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22 février 2010 1 22 /02 /février /2010 22:29

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Sur le salon de l’Aiguille en Fête, je me suis arrêtée sur les stands des associations et musées. En voici quelques-uns qui m’ont semblé originaux et qui, peut-être, si vous habitez le coin, peuvent vous faire faire un petit détour…

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La première concerne une broderie du Paraguay. Nommée Ñanduti, qui signifie « toile d’araignée », elle se réalise avec des aiguilles sur une toile tendue, et suit des motifs circulaires. À l’origine blanche, les fils de couleurs ont peu à peu été utilisés. Déclinée certainement des broderies des Îles Canaries ayant traversé l’Atlantique pendant la période coloniale, elle est destinée aux encolures, nappes et autres objets de décoration textile, notamment les vêtements traditionnels du pays. Itauguá est la ville où elle s’épanouit le plus.

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Une jolie légende lui est consacrée. L’histoire est plus longue, mais en voici une version condensée. Elle raconte comment un jeune homme, cherchant à conquérir sa belle en lui offrant un cadeau exceptionnel, a observé un lutin de la forêt tisser une toile aux milles reflets sur une branche d’arbre. Ne pouvant s’en emparer sans la briser, sa mère lui vient alors en aide. Elle se met à l’ouvrage en utilisant ses propres cheveux blancs.

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L’association Les Dentelles de Ñanduti propose des stages à l’Ambassade du Paraguay à Paris (1, rue Saint Dominique, dans le 7e). Vous pouvez la contacter à dentellesdenanduti.association@yahoo.fr


Deux musées m’ont également attiré.

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Le premier est La Maison du Costume d’Abriès en Queyras (05) www.maisonducostume.com. Les exposantes du salon montraient, avec beaucoup de gentillesse, des métiers de dentellières aux fuseaux propres au pays. Très pratiques, ils ont constitués de rondelles de bois typique des hauts sommets alpins, somptueusement taillés. Les motifs m’ont aussitôt évoqué ceux de mon enfance, lorsque j’allais skier à Saint Véran et en rapportais marmottes sculptées et coffrets délicatement parfumés.

Ces deux rondelles, munies d’un ingénieux petit coffre central, sont reliées par un ruban protégeant un rembourrage de paille. Celui-ci permet de facilement fixer les aiguilles. On l’utilisait posé sur un support de bois ou sur les genoux, bien calé dans un fauteuil.

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La forme du tambour était destinée à la confection de rubans de dentelle bordant les coiffes typiques de la région. Malheureusement, il n’existe pas de recueil des motifs désormais oubliés, mais des passionnés ont retrouvé et redécouvert l’enchaînement des points anciens en chinant des objets anciens.

Le musée permet de s’initier à la technique tout en découvrant des scènes d’autrefois décrivant la vie rude mais artistique des montagnes du Queyras.

 

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Le second reste dans le monde des dentelles françaises. L’association le Point du Jour présente, dans une ferme ancienne de Haute Savoie, l’Expomusée Faucigny (Chemin de Chez Letieux 74130 Faucigny). Ouvert pendant la belle période (mai à octobre), il expose des merveilles de costumes et d’accessoires somptueux.

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J’ai été subjuguée par la magnifique robe qui avait fait le voyage jusqu’à Paris, et ne rêve plus que de profiter d’une prochain passage à Annecy, chez mes grands-parents, pour découvrir ce lieu enchanteur…

www.museedelafemme.fr

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26 août 2009 3 26 /08 /août /2009 10:15

À
Vincennes, j’ai eu le privilège de découvrir une exposition très intéressante à la mairie, voilà quelques années. Il s’agissait de la présentation de somptueuses dentelles à la fois anciennes et modernes. Par chance, des personnes faisaient des démonstrations qui m’ont fortement impressionnée. Je suis restée particulièrement en extase devant les plateaux de dentelle au fuseau et leur forêt d’aiguilles. Il existe, si mes souvenirs sont exacts, une association spécialisée dans cette ville, mais je ne connais pas ses coordonnées. Les travaux étaient si magnifiques et minutieux que j’avais définitivement mis de côté l’idée de tenter l’expérience…

 

Pourtant, ce bon vieux Pernaut est parvenu à me faire changer d’avis à travers un reportage du journal de 13 h de TF1 ! Il y était expliqué  qu’en réalité, la dentelle au fuseau pouvait être ludique et ne présentait pas autant de difficulté qu’il n’y paraît… Il n’en fallait donc pas d’avantage pour que je m’offre un livre sur le sujet. J’ai jeté mon dévolu sur une publication des Éditions Didier Carpentier qui reprenait, avec beaucoup de diagrammes, une méthode progressive pour débuter. Intitulée, Dentelle au Fuseau, les bases, elle suit la méthode de Jean Chaleyé, un expert en la matière, publiée en 1946.

 

Bon, je l’avoue, je n’ai tenté que le premier exercice et le résultat n’était pas concluant du tout. Toutefois, je me suis beaucoup amusée, même si le geste n’est pas sûr, et que les crampes m’ont guettées ! Je vais retenter l’expérience avec le schéma suivant, et peut-être que, cette fois, mon « ruban » gardera sa forme initiale une fois les aiguilles enlevées !

 

De toute façon, avant d’espérer commencer, il faut bien se fabriquer un métier avec les astuces du bord…

 

Ne sachant pas si j’allais persévérer, je ne comptais pas faire de frais supplémentaires : après, le fil, la boîte d’aiguilles et la trentaine de fuseaux ! À ce propos, je me suis faite avoir par la vendeuse qui m’en a vendu trois différents des autres, en plus du fait que j’ai découvert qu’ils ne possédaient pas la découpe permettant de positionner le nœud de serrage ! Ah ! Faites confiance aux professionnels… Enfin, c’est un peu ma faute aussi, acheter sans mon livre et sans m’être au préalable renseignée… Finalement, j’ai réussi à me dépatouiller pour fixer le fil des fuseaux (je ne suis pas certaine que ce soit dans les règles de l’art, mais cela fonctionne !). Quant à la paire dépareillée, avant que je ne me lance dans une réalisation à trente fuseaux, l’eau aura coulé sous les ponts !

 


Allez, allez, je vous explique comment j’ai fabriqué mon coussin circulaire !

 


Tout d’abord, j’ai déniché une rondelle de bois : il s’agissait d’un support à pizza (!), donc de la taille parfaite. Mais vous pouvez vous la faire découper dans une planche de bois de 5 mm d’épaisseur. Il faut qu’elle soit assez légère, pour la manipuler facilement. Son diamètre est de 28 cm.

Pour le rembourrage, j’ai éventré un vieux coussin carré acheté dans ces magasins de déstockage où les produits sont à trois francs six sous. À l’époque, je comptais profiter de son contenu pour bourrer d’autres créations, mais j’ai découvert qu’il contenait une « bouillie » de fibres diverses pas vraiment pratiques ! Dans le cas qui nous intéresse ici, au contraire, c’est un avantage, car cette bourre est très compacte, donc parfaite pour bien maintenir les aiguilles et constituer un support rigide.


La taille du coussin est à peine un peu plus grande que la rondelle. Si bien, qu’une fois une partie de la bourre enlevée (environ la moitié) pour le rendre plus souple, j’ai juste glissé le bois à l’intérieur en veillant bien à ne laisser la bourre que d’un côté. Il ne restait plus qu’à replier, sur eux-mêmes et vers l’intérieur du coussin, trois des quatre angles, en commençant par celui opposé à l’ouverture.


Épinglés, puis cousus à grands points, j’ai fixé les angles afin de bien tendre le dessous du futur carreau. Ensuite, peu à peu, j’ai tendu le dessus en répartissant le mieux possible la bourre, et en terminant par l’ouverture.


J’ai choisi un fil noir car mon intention première était de recouvrir le métier avec une peau de chamois synthétique, parfaite pour bien piquer les aiguilles du travail. Mais, pour suivre des conseils glanés je ne sais plus où sur le Net, j’ai finalement opté pour un système facile à nettoyer ! 

Pour l’instant, je l’ai simplement fixé avec des aiguilles à tête, mais mon intention future, est de découper le tissu en rond et d’y coudre un élastique, pour former une housse facile à retirer… Mais, cela évitera-t-il les plis ? À voir…

Cependant, comme je suis une grosse flemmarde, je vais peut-être me contenter simplement de racheter une boîte d’épingles !

Si vous voulez en savoir plus, ou fabriquer un métier plat et même des fuseaux maison (!) allez rendre visite à l'adorable Bidouillette, une experte dans tous les arts du fil, au cœur gros comme ça !

Cliquez ici vers ses tutos !

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21 août 2009 5 21 /08 /août /2009 21:43

P
endant mes vacances « bretonneuses », je me suis rassasiée de vide greniers. J’adore chiner pour compléter ma collection de fils à broder, rubans et autres ustensiles indispensables pour mes créations variées. J’en profite également pour rêver devant les objets et meubles anciens, les couverts délicatement ciselés et toutes les babioles d’un autre temps… En général, ils sont inabordables ! Mais, un beau jour, je n’aurais plus besoin de rien, si ce n’est de l’inutile, et j’en ferais une boulimie ! Et cela, quand bien même je n’aurais pas la place à la maison…

 

Alors que je ne trouvais rien qui puisse m’être indispensable, j’ai décidé de prendre mon temps pour me pencher sur les albums d’un stand de cartes postales anciennes. Persuadée de n’y trouver que des paysages, je suis tombée en extase devant un recueil de cartes du XIX et du début du XXe exposant de magnifiques jeunes femmes somptueusement vêtues ! Je ne savais plus où donner de la tête, ni quoi choisir pour ne pas dépasser les limites du raisonnable…

 

Admirez donc ce qui m’a fait craquer !

 

Comme j’aimerais être un jour capable de confectionner une robe aussi magnifique…

 

Je viens d’ailleurs de me fabriquer un carreau pour débuter la dentelle aux fuseaux. Je vous le montrerai dès que les photos seront retravaillées… Bon le premier essai de croisement de cordes simple n’est pas très probant, mais j’ai beaucoup aimé l’expérience !

 

Pour l’instant, je me contente de rêver, tout en imaginant comment détourner ces jolies images pour en faire des créations textiles aussi merveilleuses que Facile Cécile en expose sur son blog. À moins que j’en profite pour faire des bijoux anciens à l’aide de mes pâtes Fimo, revenues d’actualité… Hum, hum… De la micro dentelle de macramé… Pourquoi pas…

 

Évidemment, mes quelques cartes ne seront pas les dernières, et je me suis déjà penchée sur le Net pour en dénicher d’autres ! Le miracle, c’est qu’il existe un site où l’on en trouve d’assez grandes. Allez donc faire un petit tour ici, certaines sont vraiment belles…


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