
• Si on l’enroule toujours en répétant le même geste, on réalise le feston proprement dit. Pour cela, il suffit de faire passer le fil de travail au-dessus du fil conducteur, puis au-dessous, et enfin repasser dans la boucle ainsi formée de bas en haut afin de passer au-dessus du fil de travail.
Lorsqu’on serre fortement les nœuds les uns à côté des autres, on obtient le feston traditionnel utilisé en broderie.


• Si on l’enroule en alternant le sens du nœud, on obtient un motif décoratif pour lequel, il n’est pas nécessaire de serrer les fils. Une fois le premier nœud réalisé comme expliqué plus haut, il faut recommencer, mais en passant en premier au-dessous du fil conducteur, au-dessus, puis dans la boucle de haut en bas en passant au-dessous
du fil de travail. Et ainsi de suite…


• Si l’on reprend le sens du premier nœud, mais cette fois en alternant les deux fils de l’ouvrage, on obtient ce qu’on appelle une chaîne. Tour à tour, les fils deviennent donc actif, puis passif en alternance.


• Et enfin, si l’on reprend l’alternance du motif décoratif, en l’associant à l’alternance des deux fils, la chaîne devient de plus en plus complexe.

D’aucun associera ce dernier cas à certains colliers ras de cou en fils de nylon qui furent très à la mode, il y a quelques années.

Dans les trois derniers cas, plus le fil choisi sera raide et plus l’effet sera joli !
Vous pouvez, comme toujours en macramé, multiplier le nombre de brins pour chaque « fil », comme dans l’exemple ci-dessous.
