Si vous n’avez pas encore trouvé d’idée de carte pour remercier votre tendre Maman de toutes ses gâteries, je vous propose de suivre mes conseils pour lui en confectionner rien que pour elle !

C’est l’occasion d’évoquer le travail de l’embossage, du piquage et de l’application d’œillets et d’attaches parisiennes, des classiques du scrapbooking…

Tout d’abord, j’ai découpé une jolie frise sur la largeur d’une feuille colorée A4 à l’aide d’un emporte pièce de la marque fiskars. Ces outils sont assez chers, mais je trouve qu’ils valent vraiment le sacrifice ! D’autant plus qu’ils permettent un raccord parfait. Vous pouvez aussi utiliser des ciseaux crantés spéciaux pour le scrap.

Sur le verso, j’ai simplement utilisé une découpeuse d’angle, sur le même principe.

J’ai rainuré, puis plié ma carte afin qu’elle ne masque qu’en partie un joli papier texturé assorti, de format A5. Il est plié en deux dans le sens de la largeur. Vous trouverez des équivalents dans les boutiques de loisirs créatifs. Toutefois, le mien est une création personnelle, faite à partir de pâte à papier de ma confection. Je ne manquerai pas de vous expliquer comment, le jour où je replongerai dans la patouille.

EMBOSSAGE PERSONNALISÉ

L’originalité de la carte tient à sa décoration. Il existe biensur des pochoirs métalliques ou en plastique prêts à l’emploi, mais j’en profite pour vous montrer comment, sans trop d’efforts, en confectionner-un au motif symétrique.

Pour cela, il suffit de découper un carré à la taille voulue dans un bout de papier. On le plie en quatre, puis suivant ses diagonales, pour marquer les plis. Ensuite, il faut le plier dans la diagonale, puis encore en deux pour obtenir un triangle, dont on replie les sommets une nouvelle fois, mais vers l’arrière. Le résultat est une sorte d’accordéon.

Sur une des faces, on trace les motifs, relativement fins. Ils ne doivent pas traverser toute la surface ! Mais peuvent perforer le milieu du papier.

On découpe soigneusement les motifs au cutter de précision.

Il ne reste plus qu’à déplier le napperon !

Vous pouvez appliquer cette technique pour fabriquer des décors pour présenter vos gâteaux, coller directement la dentelle sur une page de scrap, l’utiliser en pochoir avec des tampons pour faire un joli fond ou faire du scrap déco (peinture murale ou sur châssis), ou bien encore décorer une nappe ou un coussin avec de la peinture pour tissu. Et même utiliser le motif comme base pour une broderie !

Pour embosser, il faut le reporter sur un bout de carton, que l’on découpe à son tour au cutter.

On l’applique, ensuite, sur l’endroit de la carte, et on le maintient avec un peu de ruban adhésif.

Sur l’envers, on marque tout doucement les contours des trous avec l’outil à embosser. Pour bien les repérer, il faut utiliser une table lumineuse, ou, comme-moi, poser la carte sur une fenêtre bien éclairée.

Une fois l’opération terminée, et le pochoir retiré, la carte possède un joli gaufrage sur le devant !

MOTIFS EN PIQUAGE

Pour continuer dans le côté ancien, vous pouvez dessiner au crayon à papier, sans appuyer, des motifs. À l’aide d’un poinçon (ou d’une aiguille un peu épaisse), perforez légèrement le papier, tous les millimètres environ, en suivant le tracé.

En faisant bien attention de ne pas froisser le papier, effacer les tracés à la gomme (pensez à la gomme mie de pain qui évite les saletés !).

Il ne reste plus qu’à poser des œillets pour fixer les deux papiers ensemble. On marque les endroits à perforer avec le poinçon. Puis, en protégeant sa table avec une vieille planche de bois, on perfore les deux couches de papiers avec l’outil spécial (son embout doit correspondre à la taille de l’œillet), en donnant un bon coup de marteau. On place l’œillet sur le recto, on retourne le tout sur l’envers. Enfin, on prend l’outil à écraser, et on redonne un coup de marteau sur ce dernier pour écraser les bords et bien fixer l’embellissement.

Recommencez l’opération au bas de la carte.

En dernier décor, vous pouvez découper, avec des perforatrices à motifs, deux fleurs de tailles différentes que l’on superpose. Avec le poinçon, on perfore les diverses parties à assembler, avant de glisser dans l’orifice une jolie mini-attache parisienne.

Vous n’avez plus qu’à ajouter un billet doux dans ce joli écrin ! Je suis certaine que vous m’en direz des nouvelles !!

Ce week-end, se tenait un salon spécialisé dans le scrapbooking qui a déplacé les foules. Je n’y suis allée que le vendredi, mais vu son succès ce jour-là, on devinait facilement la folie qui devait y régner les deux jours suivants. En quelques minutes tous les ateliers gratuits où il fallait s’inscrire étaient pris d’assaut, et les queues pour participer aux autres Make & Take n’en finissaient pas de s’étirer. Ne parlons pas non plus des « boutiques » dans lesquelles pénétrer tenait du parcours du combattant. De mon point de vue, tout s’est déroulé dans une ambiance bon-enfant. Les passionnées ne vous marchaient pas sur les pieds et les échanges verbaux étaient plus que sympathiques. On m’a même donné d’excellents conseils pécuniaires alors que je m’apprêtais à faire un achat important. Merci de m’avoir permis de faire quelques économies ! Pourtant, j’ai quand même trouvé le moyen de « perdre » quelques euros en ne comparant pas suffisamment les prix…

En dehors de ces tentations terribles pour le porte-monnaie, on pouvait profiter de petites expositions imaginées par Fiskars, Toga, Laura Pack et Florileges Design, dont voici des extraits.

Participer aux mini ateliers était très agréable. Voici les nombreuses petites choses réalisées pendant cette journée. Le résultat est un peu bâclé, mais j’apprécie beaucoup cet aspect moins commercial que sur d’autres salons où tout est payant.

Je ne ferais pas l’affront d’exposer mes achats (totalement inutiles, mais évidement INDISPENSABLES), mais je compte bien m’en servir pour vous donner quelques astuces dans mes futurs posts. Notamment, je compte bien imaginer des trucs pour faire des économies, car j’ai été très étonnée de voir à quel point les enseignes de scrapbooking étaient douées pour concevoir des outils onéreux, faciles à recréer chez soi avec de la récup’.

Comme promis, je n’oublie pas les scapbookeurs. Pour débuter, voici comment, avec simplement un compas et une règle graduée, comment réussir une jolie enveloppe pour embellir ses pages de scrapbooking ou tout simplement envoyer des mots doux aux êtres chers.

On trouve souvent des gabarits sous forme de pochoirs pour découper soi-même ses enveloppes et cadres dans les magasins spécialisé. Toutefois, je suis en général déçue de n’avoir qu’une seule taille possible. Voilà pourquoi, j’ai choisi, ici, de vous expliquer comment concevoir vos propres gabarits en fonction de la taille finale désirée. Si la géométrie n’est pas votre fort, ne vous inquiétez pas tout est décrit pas à pas !

Tout d’abord, il faut tracer, sur un carton facile à découper, un cercle de la taille finale de votre enveloppe, en marquant bien son centre. À l’aide du compas, reportez la distance que vous venez de déterminer (le rayon) sur la circonférence du cercle en piquant la pointe sur celle-ci. Déplacez le compas petit à petit en piquant dans le trait nouvellement formé, pour obtenir six marques.

Reliez les marques entre-elles avec la règle pour former l’hexagone.

Joignez les sommets opposés de l’hexagone deux par deux en formant des rectangles qui s’entrecroisent, tout en prolongeant les traits hors du cercle. Vous obtenez une étoile à six branches dont le cœur est un nouvel hexagone.

En piquant le compas dans son trou de départ (centre du cercle), dessinez un nouveau cercle dont la circonférence touche les côtés du petit hexagone sans en franchir la limite.

Tirez des traits reliant le centre du cercle et les bases des pointes de l’étoile. Ils passent également par le milieu des côtés du grand hexagone. Depuis ces derniers points, reportez exactement la distance les reliant à la circonférence du petit cercle, dans la direction opposée (A = A sur la photo).

À partir de ces nouveaux points, piquez votre compas et formez à chaque fois un cercle dont le rayon est égal à la moitié du côté du grand hexagone.

Voilà votre gabarit achevé ! Il ne reste plus qu’à le découper pour en reporter les contours sur les papiers de votre choix. Puis de les plier en suivant les côtés de l’hexagone, les uns au dessus des autres, et enfin de glisser le dernier « pétale » à moitié sous le premier.

Toutefois, pour protéger le gabarit, je vous conseille de le consolider en formant un troisième cercle concentrique dont la circonférence touche les petits cercles des « pétales » de l’enveloppe.

Vous pouvez ainsi évider les parties du pochoir, tout en veillant bien à conserver un maximum d’attache. Il faut noter que, dans ce dernier cas, il ne faut pas oublier, au moment où l’on découpe l’enveloppe, de bien arrondir les sommets des « pétales », sous peine d’avoir une enveloppe avec un petit orifice au centre, au lieu d’une fermeture parfaite.

Pour décorer les enveloppes, rien ne vous empêche d’utiliser tampons ou perforatrices, qui offrent des effets de dentelle très sympathiques. Si vous choisissez un papier à rayures ou à carreaux, pensez à bien les aligner sur les côtés de l’hexagone, pour obtenir un beau raccord des motifs.