Alors que nombre de personne restent attachées à un style bien précis, j’ai la fâcheuse manie de craquer pour la diversité. Mon rêve serait de posséder une maison gigantesque dans laquelle chaque pièce permettrait de pénétrer dans un autre pays ou une autre époque…
C’est une des raisons pour lesquelles j’ai totalement adhéré au macramé et son aspect ethnique, primitif et naturel. Toutefois, il ne faut surtout pas le cantonner à ce genre, car, grâce aux nombreux fils dont nous disposons à l’heure actuelle, la technique permet des merveilles, aussi modernes que possible. Que ce soit en matière de bijoux, de décoration ou même de vêtement. À ce propos, j’ai souvenir d’un superbe défilé de Delacroix qui avait demandé à une spécialiste de confectionner un bustier en macramé qui m’avait fortement marqué. Un jour j’essaierai…
Le macramé est une technique d’enchaînement de nœuds qui permettent un tissage qui peut-être très régulier (pour une assise de chaise, un hamac, un sac filet…), ou former une dentelle complexe, malgré des nœuds relativement peu variés.
Pour débuter, il faut se confectionner un plateau de travail dans lequel piquer les épingles qui maintiendront les fils porteur et conducteurs.
Je suis pour la récup’ et la facilité de transport : j’aime travailler au jardin ou sur la plage sans avoir à trimballer un attirail digne des commandos de para !
Pour réaliser le plateau, il faut assembler deux plaques de carton ondulé dans un format correspondant à l’ouvrage choisi. On les maintient ensemble avec un large ruban de masquage pour peintre.
Il existe 2 types de plateau suivant le travail que l’on souhaite réaliser.
Dans le cas d’un ouvrage à plat (rideau, bijou, décors de coussin…), il doit être plus large que le travail, afin de fixer avec des épingles les deux extrémités du fil porteur sur lequel l’ouvrage débute.
Dans le cas d’un ouvrage « circulaire » (comme un sac), il doit être de la largeur exacte de l’objet fini. Dans ce cas, je préfère assembler davantage de cartons pour facilement figurer la largeur du sac. C’est ce dernier cas que je vous propose de découvrir dans mon premier exemple. À suivre dans mes prochains posts.
Il est tout à fait possible de ne pas utiliser de plateau et de travailler directement sur le support choisi. Par exemple sur une carcasse d’abat-jour qui sera décorée par une dentelle de coton écru en macramé.
Ou bien en maintenant une extrémité de l’ouvrage sur une poignée de porte lorsque l’on confectionne une cordelette ou une fine ceinture avec une succession de demi-nœuds plats / carrés ou de chaîne.