Ah, là là ! Je n'ai pas encore eu le temps de finaliser les photos de tous les sujets que j'ai en cours : de la dentelle à la fourche, du kumihimo, du maedup... : je crois que mon problème est de trop me disperser ! Mais ce n'est pas de ma faute si j'adore tout... Je crois bien, malheureusement, que je n'aurais jamais assez d'une vie pour tout explorer !
En attendant, je fais un petit flashback sur ma déco de table de la Fête des Mères. Elle n'est pas exceptionnelle, mais c'était l'occasion d'étrenner mes bols de papier mâché et de ressortir mes antiques essais de vernis colle. Voici, encore un sujet à aborder pour vous : car je n'ai pas souvent vu d'exemple qui y ressemble sur la blogosphère... Je n'ai même pas de recette de cuisine à vous donner, car, prise par le temps, je n'ai pu faire que mes traditionnels rôti et brownie. Pour me consoler, je suis allée faire une orgie de livres de cuisine : car, s'il y en a qui ne savent jamais quoi se mettre, moi, je n'arrive jamais à choisir mes plats (il manque toujours un ingrédient ultra difficile à trouver !!)
Promis, je vous concocte pleins de nouveautés très rapidement !
Merci encore pour tous vos adorables compliments !!
Alors que la Fêtedes Mères est dans quelques heures, j’en profite pour vous montrer commentemballer vos cadeauxd’une manière peu commune dans nos contrées !
Si vous n’avez pas defuroshikisous la main (cf. ici) et que vous n’avez plus le temps d’en confectionner un original (cf. ici), pensez à utiliser unbeau foulard carré, que la personne aimée chérira tout autant que son contenu. Mes divers exemples varient en fonction de l’objet à emballer, il faut juste penser àchoisir la tailledu tissu en fonction du cadeau, et à bienarranger les plis.
LIVRE OU BOÎTE
Version 1.En positionnant l’objet au centre du furoshiki disposé en losange, repliez le sommet du bas sur la boîte, et, s’il dépasse, glissez le bout au dessous. Repliez le sommet du haut vers le bas.
Faites un double nœud décoratif avec les sommets latéraux.
Les Japonais aiment aussi repassersous le nœudle deuxième sommet replié, avant de le reposer au dessus. L’effet est particulièrement réussi si le tissu possède de beaux motifs.
Version 2.En positionnant l’objet comme dans la version précédente, nouez les sommets deux par deux, une paire après l’autre avec des doubles nœuds.
Version 3.En positionnant l’objet au bord du sommet du haut du furoshiki en losange, enroulez-le dans le tissu en le descendant peu à peu.
Arrivé presqu’au bout, repliez le sommet du bas et déposez-le sur l’objet pour qu’il ne dépasse pas.Croisez les sommets latéraux au-dessus de l’objet, puis placez-les verticalement.
Retournezle tout et nouez-les d’un double nœud de l’autre côté.
Version 4. Pour une boîte longue.Positionnez le furoshiki en losange, l’objet au centre, placé dans le sens de la longueur. Nouez bien serré d’un double nœud les sommets de la diagonaleperpendiculaire à la boîte. Glissez l’un des sommets latéraux sous le nœud et nouez-le avec le sommet libre.
BOUTEILLE
Placez la bouteille au centre du tissu en losange. Nouez les sommets en diagonale avec un double nœud au bord du bouchon.
Entortillez les deux bouts restants et faites un double nœud, bien au bord, pour former une anse.
Croisez les deux sommets latéraux d’un côté et faites-les revenir de l’autre pour les nouer d’un double nœud.
Dans le cas, moins probable d’un ballon (!), d’un melon ou d’une pastèque, vous pouvez utiliser la version alternative du premier balluchon expliquée ici. Et pour les objets sans forme précise, vous pouvez faire votre choix dans mes divers autres exemples disponibles dans la catégorie Japon.
Sachez que le tout premier exemple de ce post est également trèspratique pour regrouper de petits objets dans une valise, en leur donnant une forme rectangulaire plus facile à ranger !
Ce qui peut être utile pour l'été qui arrive…
Toutes ces idées, n’oubliez pas d’y penser pour lesanniversairesetla fin de l’année. En attendant :
Je suis toute émoustillée !! La célèbre Sandrine, grand chef de la sympathique communauté Cado'Déco, vient de me faire l'insigne honneur de reprendre mon tuto de papier maché (cf. ici et ici), pour l'assaisonner à sa sauce d'experte ! Admirez le résultat ! Quel talent !!
Si vous n’avez pas encore trouvé d’idée decartepour remercier votretendre Mamande toutes ses gâteries, je vous propose de suivre mes conseils pour lui en confectionner rien que pour elle !
C’est l’occasion d’évoquer le travail de l’embossage, dupiquageet de l’application d’œilletset d’attaches parisiennes, des classiques duscrapbooking…
Tout d’abord, j’ai découpé unejolie frise sur la largeur d’une feuille colorée A4à l’aide d’unemporte piècede la marque fiskars. Ces outils sont assez chers, mais je trouve qu’ils valent vraiment le sacrifice ! D’autant plus qu’ils permettent un raccord parfait. Vous pouvez aussi utiliser desciseaux crantésspéciaux pour le scrap.
Sur le verso, j’ai simplement utilisé unedécoupeuse d’angle, sur le même principe.
J’airainuré, puispliéma carte afin qu’elle ne masque qu’en partie un jolipapier texturéassorti, de format A5. Il est plié en deux dans le sens de la largeur. Vous trouverez des équivalents dans les boutiques de loisirs créatifs. Toutefois, le mien est une création personnelle, faite à partir depâte à papier de ma confection. Je ne manquerai pas de vous expliquer comment, le jour où je replongerai dans la patouille.
EMBOSSAGE PERSONNALISÉ
L’originalité de la carte tient à sa décoration. Il existe biensur despochoirs métalliques ou en plastique prêts à l’emploi, mais j’en profite pour vous montrer comment,sans trop d’efforts,en confectionner-un aumotif symétrique.
Pour cela, il suffit de découper uncarré à la taille vouluedans un bout de papier. On le plie en quatre, puis suivant ses diagonales, pour marquer les plis. Ensuite, il faut le plier dans la diagonale, puis encore en deux pour obtenir un triangle, dont on replie les sommets une nouvelle fois, mais vers l’arrière. Le résultat est une sorte d’accordéon.
Sur une des faces, ontrace les motifs, relativement fins. Ils ne doivent pas traverser toute la surface ! Mais peuvent perforer le milieu du papier.
Ondécoupesoigneusement les motifs au cutter de précision.
Il ne reste plus qu’à déplier le napperon !
Vous pouvez appliquer cette technique pour fabriquer desdécors pour présenter vos gâteaux, coller directement ladentelle sur une page de scrap, l’utiliser enpochoiravec des tampons pour faire un joli fond ou faire du scrap déco (peinture murale ou sur châssis), ou bien encore décorer une nappe ou un coussin avec de la peinture pour tissu. Et même utiliser le motif commebase pour une broderie !
Pour embosser, il faut lereporter sur un bout de carton, que l’on découpe à son tour au cutter.
On l’applique, ensuite, sur l’endroitde la carte, et on le maintient avec un peu de ruban adhésif.
Sur l’envers, on marque tout doucement les contours des trous avecl’outil à embosser. Pour bien les repérer, il faut utiliser unetable lumineuse, ou, comme-moi, poser la carte sur unefenêtrebien éclairée.
Une fois l’opération terminée, et le pochoir retiré, la carte possède un joli gaufrage sur le devant !
MOTIFS EN PIQUAGE
Pour continuer dans le côté ancien, vous pouvezdessiner au crayon à papier, sans appuyer, des motifs. À l’aide d’unpoinçon(ou d’une aiguille un peu épaisse),perforez légèrement le papier, tous les millimètresenviron, en suivant le tracé.
En faisant bien attention de ne pas froisser le papier, effacer les tracés à la gomme (pensez à lagomme mie de painqui évite les saletés !).
Il ne reste plus qu’àposer des œilletspour fixer les deux papiers ensemble. On marque les endroits à perforer avec le poinçon. Puis, enprotégeant sa table avec une vieille planche de bois, onperforeles deux couches de papiers avec l’outil spécial (son embout doit correspondre à la taille de l’œillet), en donnant un bon coup de marteau. Onplace l’œillet sur le recto, on retourne le tout sur l’envers. Enfin, on prendl’outil à écraser, et on redonne un coup de marteau sur ce dernier pour écraser les bords et bien fixer l’embellissement.
Recommencez l’opération au bas de la carte.
En dernier décor, vous pouvez découper, avec desperforatrices à motifs, deux fleurs de tailles différentes que l’on superpose. Avec le poinçon, on perfore les diverses parties à assembler, avant de glisser dans l’orifice une joliemini-attache parisienne.
Vous n’avez plus qu’à ajouter unbillet douxdans ce joli écrin ! Je suis certaine que vous m’en direz des nouvelles !!
Pour utiliser mon nouveaufuroshiki(toutes les explications sont ici), j’ai commencé à photographier les diverses façons de nouer ce balluchon japonais que je connais. En voici un certain nombre pour réaliser de petitssacs pratiques, mais aussiforts jolis !
● La premièreest la plus simple : il faut justenouer les côtés deux par deuxavec un double nœud. On peut le porter tel quel,
Ou en faisantglisser une anse par-dessus l’autreeten la faisant tomber du bras, pour qu’il soit un peu plus fermé. Cette dernière est utile pour transporter des objets ronds, comme une pastèque ou un melon !
● La deuxièmeest basée sur le même principe, mais estnouée en diagonale.
● La troisièmeest un peu plus complexe, toutefois, l’effet final en vaut bien la peine !
Ici, il fautreplier le tissu sur 1/3, puis resserrer les deux autres sommets du carré, avant de lescroiser au dessusdu premier pli.
Les extrémités latérales sont alorsnouéesavec un double nœud autour, d’une manière plus ou moins serrée (il faut pouvoir glisser des objets dans le sac).
Il ne reste plus qu’àconfectionner l’anse en entortillant les sommetslibres, puis en les nouant d’un double nœud, à leur extrémité.
Le sac se porte avec le nœud vers l’avant !
● La dernièreest ma préférée : Cette fois, on noue d’un nœud simple lescôtés deux par deux en serrant au maximum.
On obtient alors deux bandes de tissus de chaque côté dont onnoue les extrémités d’un double nœudle plus au sommet possible.
Alors que je me fais plus rare sur le blog pour concocterde nouveaux pas à pas, je vous propose, pour patienter, quelques dessins de mon cru pour faire de petites broderies.
Fleurs et papillons sont les thèmes du moment. Vous trouverez les motifs en filigrane pour les décalquer facilement (dans l'album Motif), ainsi que des idées de mise en couleurs pour vous inspirer. J'espère qu'ils vous plairont !
Ceux qui préfèrent le scrapbooking peuvent aussi les imprimer pour ensuite, éventuellement, les encrer. Et pour les adeptes de la gravure sur lino, le papillon en version foncée est tout à fait approprié...
J'en profite pour préciser que j'ajoute de temps en temps, sans en parler forcément dans un post, d'autres motifs et pochoirs dans mes albums respectifs. N'hésitez pas à aller y faire un petit tour !
Je suis super contente ! Admirez le travail que Laure, fan de scrapbooking, a fait à partir de mes petits dessins de cadres noir et blanc (disponibles dans l'album "motif" ou ici). Quel talent ! (cliquez sur les images pour les voir en plus grand)
Ça fait vraiment plaisir de voir ce que vous réalisez autour de mes gribouillis et autres pas à pas ! Si, comme elle, vous tentez l'expérience, n'hésitez pas à m'en faire part... Je suis déjà si heureuse à chaque nouveau commentaire, si sympathique, que vous me laissez !
J'en profite pour vous remercier de votre gentillesse et de vos encouragements !
Depuis une dizaine d’années maintenant, j’ai le privilège de prendre des cours desculptureet decéramiquedans un atelier de la banlieue parisienne. Lorsqu’on recherche ce type de lieu, on découvre rapidement des prix exorbitants, et parfois on peut même être dans l’incapacité de cuire ses pièces.
L’atelier deSorano à Vincennespermet, d’une manière progressive, de fabriquer desobjets décoratifs en céramiquesans utiliser de tour de potier. La première année, on débute tous de la même façon pour apprendre à élargir ou diminuer sa création, en découvrant lafaïenceplus facile à travailler que legrès. Ce dernier cuit à plus haute température ce qui ne pardonne pas les erreurs ! Son emploi est donc enseigné dans un second temps.
L’utilisation du four n’est pas du ressort des élèves, à cause des risques que cela comporte, mais, après un stage d’une ou deux journées, on peut rapidementémaillerses pièces, utiliser desoxydes, desengobesou despeintures spéciales.
L’atelier possède unvaste choix de couvertesindustrielles, mais aussi des créations originales de la maîtresse d’atelierMichalinka Stuart.
Toujours prête à vous donner de nouvelles idées pour expérimenter formes, textures et couleurs, elle ne demande en retour queconcentration, calme et humilité ! On n’apprend rien en un jour, et il faut unegrande patiencepour obtenir la forme parfaite.
Toutefois, comme tout le monde, je suis extrêmement fière de mes réalisations, qui ont décoré tout mon entourage, même si les plus anciennes ont un petit air penché !
Les photos de vases et autres pots que vous voyez ici sont les réalisations qui m’ont le plus captivées.
Ayant un peu de mal à venir régulièrement à cause de mon travail, je n’ai que rarement pu profiter de l’enseignement de lasculpture. Mais, jugez plutôt de la qualité des travaux des autres élèves à travers les œuvres en cours de réalisation. Nous travaillons d’après photos, en commençant toujours par unbas reliefsimple. Il ne faut pas être trop ambitieux, car sculpter en argile prendbeaucoup de temps. On risque de se décourager à force de faire et défaire en fonction des variations de séchage et du tassement irrégulier de la terre au fil du temps. Mais le résultat en vaut vraiment la chandelle !
Il faut aussi être soigneux pour que la pièce puisse passer au four… Sinon, gare à l’éclatementet à l’anéantissement d’une, voire plusieurs années de labeur ! Ce malheur ne m’est arrivé que pour un vase (que j’adorais, snif !), mais voyez le résultat, alors que je tente de le réparer et de le transformer en pied de lampe : il a complètement perdu son fond…
Une fois, la pièce séchée lentement et cuite, il faut ensuite lapatiner. Pour ma première sculpture, un bas relief égyptien, je suis restée dans les tons de pierres, comme si on venait de le trouver en plein désert.
Quant à la seconde, unvisage de femme d’après Modigliani, j’ai choisi une faïence verte pour obtenir un bronze oxydé. Je suis loin d’égaler les élèves qui viennent ici depuis très longtemps, mais, le résultat n’est pas trop mauvais ! D’ailleurs, ma mère s’est empressée de se l’accaparer…
On n’est pas obligé de reproduire une sculpture préexistante : j’ai vu de très beaux masques africains, une adaptation d’un tableau de Picasso et un certain nombre de créations personnelles parmi les anciens de l’atelier. Certains, même, se lancent dans l’art difficile du portrait !
Le samedi, de temps en temps, Michalinka donne également des coursd’après modèle vivantqui sont vraiment intéressants pour ressentir l’anatomie en trois dimensions.
La période des inscriptions pour l’année prochaine débute déjà, si vous êtes de la région et que vous voulez des renseignements voici le numéro de téléphone de l’atelier de sculpture et céramique de Sorano de Vincennes (Val de Marne) :
01 43 74 73 74 (poste 110)
Si j’ai réussi à vous faire envie, peut-être nous y retrouverons-nous à la rentrée ?
Allez, cela faisait un petit moment que je n'avais pas proposé de nouvelles petites grilles à broder ou à tricoter. Pas de thématique particulière, je me suis juste laissée guider par l'enchaînement des couleurs et des motifs...
Après quelques vicissitudes, je vous dévoile enfin mon premierfuroshikiperso. Ma sœur m'avait offert un lot depeintures pour tissu à effet 3Dque je n'avais pas encore essayé. L'occasion était trop bonne de les tester pour recycler un vieuxrideau de nylondonné par ma grand-mère. Un furoshiki doit pouvoir trainer un peu partout sans se tâcher, et surtout se laver sans effort. Les peintures textile de Pébéo n'ontpas besoin d'être fixées, et sont à base d'acrylique : elles devraient donc supporter une utilisation intensive. Comme il s'agit de mon premier essai, je ne peux rien garantir, mais je ne manquerai pas de vous tenir informés si elles me déçoivent ! Tout d'abord, j'ai découpé uncarrédans le rideau en mesurant le côté au pif, simplement en étendant mes bras au maximum (de cette manière, il sera de grande taille, mais je pourrais le plier toute seule et sans effort !). Pour le découper sans peine, j'ai fait une entaille aux ciseaux sur la longueur du tissu à la distance voulue et je l'ai déchiré sur toute la largeur. Si votre tissu ne se découpe pas droit avec cette manière, tracez un trait perpendiculairement au côté et découpez-le soigneusement. Pour définir le carré, il suffit de plier le morceau obtenu en triangle et de découper l'autre côté en suivant le bord. Il faudra un certaintemps de séchage(une nuit environ), vous devez donc posséder une grande table dont vous n'aurez pas besoin pendant ce temps et la recouvrir d'un grand plastique protecteur pour ne pas la tâcher. Je n'ai pas cette chance, et comme j'adore faire de lapeinture sur soie, j'en ai profité pour utiliser l'un de mes supports destinés à cette technique... Non, non, si vous êtres comme moi, ne baissez pas les bras ! Je vais vous expliquer comment, pour moins de 7 euros, confectionner unsupport honorable: j'ai horreur de gaspiller ! Tout d'abord, vous vous précipitez dans un magasin de bricolage pour acheter unlong tasseau en bois d'environ 2 cmde section. Avec une scie (ou en faisant les yeux doux au vendeur !), coupez deux segments de la taille de votre tissu, puis deux autres de cette taille moins 4 cm. Les 4 cm correspondent aux 2 x 2 cm de la section. Avec unevisseuse électrique, fixez les segments entre eux pour former un carré parfait.
Cette taille est idéale pour ce furoshiki, mais, à moins que vous ne vous lanciez dans une grande série, je vous conseille plutôt de confectionner un cadre d'unetaille plus réduitepour que vous puissiez le réutiliser. Par exemple, de la taille d'unfoulard de soie standard, d'une taie d'oreiller ou d'un coussin, si vous souhaitez utiliser diverses techniques de peinture sur tissu. Comme dans mon exemple, il suffit de déplacer peu à peu le tissu, au fur et à mesure de sa décoration. Le seul inconveignant est qu'il faut attendre pour le séchage de chaque partie. Pour fixer le tissu, j'utilise de simplespunaises, mais elles doivent être neuves ou parfaitement propres ! Les trous se rebouchent en frottant le tissu. Faites simplement attention à ne pas l'endommager s'il s'agit de jersey pour ne pas le voir filer ! Placez-en quatre par côté au minimum. Maintenant, vous pouvez vous mettre à l'ouvrage ! Ledessinque je vous propose est aléatoire. Il s'agit juste d'uneidée générale à déclinerselon ses envies et les aléas de l'application de la peinture.
Malgré tous mes efforts, je n'ai jamais réussi à éviter lesbulles d'airdans les tubes, et des "explosions" régulières ont parsemé mes tracés.
Qu'à cela ne tienne, un peu d'astuce et de superpositions de couleurs et les défauts sont masqués ! Mon seul conseil est de bien agiter le tube, la pointe vers le bas, pour faire descendre la peinture, avant de commencer à appliquer, sans arrêter d'appuyer jusqu'au bout du motif (pétale, étamine...). De plus, avant de vous lancer pour la première fois, essayez d'abord sur un petit bout de papier, pour ne pas vous retrouver avec un horrible pâté !
À titre d'exemple, ma première fleur a été dessinée en marquant son contour puis j'ai appliqué de la peinture dans chaque pétale grossièrement. Pour les unifier, j'ai utilisé ungros pinceau brosse soupleet dont les poils restent bien solidaires pour, d'un large geste et sans interruption, suivre le contour du pétale. J'ai ensuite dessiné le cœur pour masquer les raccords de pinceau.
Les autres fleurs sont soit dessinées en simplecontour, soit peintes avec desmouvements circulaires. On peut également les peindre en prenant de petites quantités de peinture sur une palette, mais attention à bien étaler ! Dernier conseil :si vous observez les techniques de pliage des furoshiki, vous remarquerez que les sommets du carré sont très souvent noués. Je vous conseille donc de ne décorer votre tissu qu'endiagonale, comme sur la photo finale, tout en n'allant pas jusqu'au bord ! Une fois votre œuvresèche, il va bien falloir laborderpour ne pas qu'elle s'effiloche. Pour les plus pressées, vous pouvez découper le bord avec soin et y appliquer une bonnecouche de peinturequi collera les fils du tissu. Pour les autres, rendez-vous dans mon futur premier post de couture pour débutants, où vous allez apprendre àborder un tissu, ce qui vous permettra de confectionner nappes, chemins de table, serviettes et autres foulards...
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Mes doigts fourmillent d’envies créatives à partager (couture, broderie, crochet, déco, bijoux…), je ne sais plus m’arrêter. Venez vous faire contaminer !