Avec ce printemps précoce et ses fleurs de cerisier qui commencent à bourgeonner, j'ai eu envie de préparer ma décoration de table pascale... Les œufs on connaît ! Pour changer, j'opte donc cette année pour une ambiance Sakura (cerisier en japonais)... J'ai plusieurs idées de déco, mais voilà, maintenant, il faut trouver le temps de les réaliser !

J'ai donc choisi de tester pour l'occasion la pâte We-PAM. Comme c'était la première fois que j'essayais, j'ai préféré prendre le temps de voir comment elle se comportait avant de vous montrer le tuto...

Ce produit est commercialisé par les Colles & Couleurs Cléopâtre, je n'ai donc pas été surprise par sa bonne odeur d'amande, évoquant les petits pots de colle du temps de la Primaire (non, je vous jure, je ne l'ai pas sniffée !! Mais c'était tentant...).

Sa texture, elle, m'a surprise car elle est aussi différente de la Fimo et compagnie que de l'argile, dont j'ai l'habitude.

Elle colle un peu aux doigts et présente une élasticité particulière quand elle commence à sécher. Durcissant à l'air, il est un peu difficile de la manipuler sans laisser de traces ou de plis et craquelures, mais avec le doigt imbibé d'eau, on peut lisser la surface. Le temps de séchage est long, si bien qu'on peut revenir plusieurs fois pour affiner les détails.

Quant au résultat final, la réalisation est rigide et bien solide avec un aspect opaque que ne donne pas la Fimo, et le tout sans utiliser de four !

Il existe aussi des moules en silicone pour former de petites décorations. J'ai choisi les fleurs dans la même idée. Pour les former, il suffit de prendre une petite boule de pâte et de l'écraser avec le pouce dans la forme du moule pour l'estamper. Si, elle est trop grosse, il suffit d'ôter un peu de pâte et de recommencer, jusqu'à être satisfait. On peut enlever la forme et l'appliquer sur le support de son choix directement, ou la laisser sécher avant de la coller : c'est pratique pour décorer des pages de scrapbooking, par exemple !

Vous pouvez trouver les produits chez Creavea :

http://www.creavea.com/porcelaine-froide/wepam/_fltr_,r202,m94.html

Et des idées avec la We-PAM ici :

http://leloisircreatif.canalblog.com/

Allez, place aux explications !

Matériel :

- Je voulais travailler avec un dégradé de roses, j'ai donc utilisé du We-PAM blanc et du rose fluo.

- Un petite boîte métallique ou un mini verre supportant la chaleur, dans lesquels tient la bougie de votre choix.

(j'ai prix une boîte à décorer TOGA, et une bougie Ikéa).

- Du papier sulfurisé.

- Du film étirable.

- Un petit récipient stable avec un peu d'eau.

Préparation de la pâte :

Protéger la table avec une feuille de papier sulfurisé.

Malaxer tout d'abord une belle noix de blanc avec une autre de rose, afin d'obtenir une couleur homogène, puis en prélever un tiers.

A celui-ci, ajouter la même quantité en blanc et malaxer à nouveau.

En plus de ces deux nouvelles nuances, préparer une boule de taille équivalente blanche et une autre rose fluo.

Disposer les boules colorées en dégradé et les accoler en un colombin rayé. Le rouler sur le plan de travail pour l'allonger, puis, le replier en deux avant de l'allonger à nouveau.

Renouveler l'opération, jusqu’a obtenir un effet de marbrures léger.

Former une grosse boule avant de l'aplatir en disque avec un rouleau pour plus de régularité ou les doigts. Les bords doivent rester irréguliers.

Avec le doigt mouillé lisser la surface au maximum et laisser sécher la surface pendant dix minutes. Elle ne doit plus être collante aux doigts.

Modelage :

Emballer la boîte métallique dans du film étirable en laissant un long rebord pour pouvoir tirer dessus facilement, lors du détachage. Je ne l’ai pas fait sur les photos et je l’ai bien regretté !

Poser la boîte / le verre au centre du disque de pâte et, délicatement, remonter les bords de celle-ci autour.

Ne pas hésiter à former des plis et des superpositions régulières tout autour : les pétales vont ainsi se former tout seuls. Lisser en serrant le long des parois de la boîte.

Au niveau de son rebord, recourber la pâte vers l'extérieur pour lui donner la forme d'une corolle ouverte. Accentuer les encoches des plis pour former les pétales.

Avec le doigt imbibé d'eau, lisser les bords externes au maximum, sans trop ramollir la pâte. Si cela arrive, laisser sécher la pâte pendant quelques minutes, et continuer.

Lisser les pétales pour adoucir les plis et faire disparaître les éventuelles crevasses. Il faut qu'il en reste pour garder un aspect nervures.

Laisser sécher une à deux heures, puis, écarter légèrement les pétales des bords de la boîte, et la décoller de la pâte en tirant sur le film transparent. Si c'est difficile, écarter le plus possible, sortir la boîte du film, et décoller celui-ci de la pâte.

Avec l'eau, lisser l'intérieur ce qui l'humidifiera, replacer la boîte à sa place et resserrer la pâte autour. Vérifier et corriger les éventuelles dernières traces et laisser sécher jusqu'au lendemain, voire davantage suivant le temps...

Votre bougeoir sakura est prêt !

Comme promis, laissez-moi vous montrer les expositions d'artistes qui m'ont touchée lors de la dernière édition des Aiguilles en Fête qui vient de se dérouler ce week-end.

Je comptais y aller sans trop dépenser, car je pensais vraiment ne pas trouver trop de tentations. Hélas ! Comme je m'y attendais, peu de nouveaux stands très originaux étaient présents. J'ai même eu le sentiment que l'an passé m'avait davantage tenté. Toutefois, j'ai trouvé quelques nouveaux tissus aux imprimés vintage et les traditionnels tissus japonais que je transforme en sacs. Je suis cependant plutôt déçue, car de moins en moins de stands proposent du choix. En effet, beaucoup ne se donnent plus la peine de se déplacer. Autrefois, je me rappelle avoir rêvé devant la beauté des étals et les envies qu'ils suscitaient. Aujourd'hui, à part quelques-uns, devenus habituels, l'émerveillement est moins sensible... Je subodore une exigence financière de plus en plus onéreuse, rendant risquée la location de l'emplacement... J'aurais bien aimé vous en montrer certains, mais il n'est pas bien vu de les prendre en photo : les créateurs ayant trop peur qu'on copie leurs idées...

Lorsque l'on n'a pas prévu de faire des dépenses, on peut se rabattre sur les expositions. À ce propos, je ne sais pas si c'est la thématique qui, comme l'an passé, est nettement moins impressionnante, ou bien si une forme de désintéressement des éventuels artistes empêche une exhibition attirante. Une impression de déjà-vu et une grande importance donnée à l'art conceptuel m'a franchement refroidie ! Même les expositions de patchwork n'avaient rien de transcendant.

Voici deux carrés brodés que j'ai beaucoup aimé (et réussi à photographier !!!) parmi les nombreux recueillis par l'association Jours, Semis et Entre-deux :

Quelques perles étaient à dénicher comme la féérie imaginative de la sympathique  Emmanuelle Dupont, dont les diaphanes méduses, les serpents soyeux et la coiffe de mariée m'ont particulièrement plu.

La finesse délicate d'Adeline Schwab pour réaliser ses minuscules tableaux peuplés de colibris était difficile à photographier, mais je vous conseille d'aller visiter son site : www.adelineschwab.com.

Les sculptures sur feutre peint et soudé à chaud, créées par Nadine Vergues, étaient assez impressionnantes.

Œuvres en noir et blanc des élèves de première année de l'école d'art de Manchester :

Ce délicat collier est la seule  œuvre que j'ai pu correctement photographier parmi la belle exposition d'une association anglaise de broderie, qui avait notamment travaillé sur le thème des mines d'or avec beaucoup de brio. www.embroiderersguild.com

Les trophées rigolots d' Anne-Valérie Dupond :

Et enfin, les personnages et autres "organes" en ficelle crochetée d'Agnès Sebyleau.

J'espère que ma petite sélection vous aura plue et peut-être vous donnera quelques idées...

Tout d’abord, je tenais à m’excuser pour ma longue absence sur le blog. Je suis tombée malade pendant de nombreux mois et je commence tout juste à reprendre assez de force pour agiter mes aiguilles à coudre et mes fils à broder… Je vais essayer de poster à nouveau au fur et à mesure de mes nouvelles créations, mais pour l’instant, il me fallait urgemment, vous inciter à bloquer votre soirée de vendredi si vous habitez en région parisienne afin d’assister à un événement vraiment attirant !

Il y a quelque temps, j’ai eu la chance de faire la connaissance de deux créatrices et animatrices d’atelier fort sympathiques, Annie Cicatelliet Fati. Pour découvrir leur travail et les événements auxquels elles participent, visitez www.atelier196.com et www.anniecicatelli.com.

Grâce à elles, il est possible de pénétrer dans  le magnifique local d’un fabriquant de fils et de rubans de soie qui ne fournit que les professionnels. Un lundipar mois, l’amateur de belles matières peut ainsi entrer dans un superbe magasin ayant conservé son jus « 1900 ». Il s’agit d’Au Ver à Soie, 102 rue Réaumur, dans le 2^e à Paris (métro sentier).

On y déniche des matières précieuses dans un cadre superbe, tout en étant accueilli à bras ouverts. Pour vous donner envie, je vous laisse admirer le décor.

J’ai pu, ainsi, m’offrir ce que je n’avais jamais osé utiliser jusqu’à présent, de peur de gâcher… Mais la tentation étant bien grande, j’ai commencé à me laisser aller à quelques broderies, dans la veine de ce que je vous montrais déjà ici et là.

Si l’envie d’essayer à votre tour vous prend, ne manquez surtout pas La Nuit de la Broderie, organisée le vendredi 28 septembre prochain de 18 h à minuit, Au Ver à Soie !  

Pour y participer, il suffit juste de s’inscrire ici, le magasin n’étant pas très grand, les visiteurs ne peuvent entrer que par groupe de soixante par heure. Plein de surprises leur sont réservées, avec notamment un atelier gratuit que j’aurais l’honneur d’animer et la possibilité d’acheter des matières premières pour les brodeuses, des kits et des modèles créés par Annie et Fati, ainsi que des créations originales pour faire des cadeaux ! L’entrée étant gratuite, venez vous laisser tenter, sans oublier de me faire un petit coucou ! En attendant, que je vous propose de nouveaux tutos...

Après une dernière semaine de stress pour terminer les créations destinées à la troisième édition du salon Pop’up, je peux enfin souffler… Il faut dire qu’en même temps, je peaufinais la confection de petites céramiques qui vont passer au four cette semaine.

Elles sont destinées à l’exposition à laquelle je participe le week-end prochain. C’est l’association Pigments et Arts du Monde, située près de la rue d’Alésia, à Paris, qui l’organise. Mon amie Eg y présentera ses magnifiques peintures japonaises, ainsi que Jok-Wah Fong, ses encres chinoises. Pour ma part, je proposerai sacs et bijoux utilisant techniques et matériaux japonais et plusieurs de mes pots et vide-poches en faïence, grès et porcelaine.

L’exposition à lieu de 11 h à 18 h, les 3 et 4 décembre, 20, rue Louis Morard, dans le XIV^e, si le cœur vous en dit ! L’entrée est gratuite.

Pour voir ce que font les autres : www.pigmentsetartsdumonde.com

En attendant de vous montrer à quoi ressemblent mes dernières céramiques, découvrez à quoi ressemblait le stand du Pop’up. Mon amie Céline, ma mère et moi, nous avons eu un peu de mal à tout installer dans les temps, car nous avions peut-être vu un peu grand ! Je pense que c’est l’influence des grands stands, comme sur le Créations et Savoir-faire dernier, qui nous a donné envie…

J’aurais bien aimé photographier d’autres stands beaux à voir pour les partager avec vous, mais il n’est pas évident de pouvoir photographier les autres tant les créateurs ont peur qu’on leur pique leurs idées. Pour ma part, j’estime que c’est inévitable et de bonne guerre, car on ne peut pas s’empêcher de s’influencer les uns les autres. De plus, copier bêtement me semble sans intérêt, mais ce n’est peut-être pas l’avis des gens indélicats… ?

Comme je n’ai pu voir qu’une petite partie du salon, je vous donnerai les liens des stands qui m’ont attirée prochainement.

De plus, je voulais remercier chaleureusement  Martinefa, Tricotbel, Emily,  Akialam et Chris qui m’ont fait l’immense plaisir de passer m’encourager ! MERCI, MERCI !! Cette dernière m’a même proposé de m’apporter plein de cartes prises sur les autres stands pour que je puisse faire une visite virtuelle à défaut d’une visite réelle ! (et, si ça vous amuse, vous pourrez même me voir sur son blog ici :))

Comme mon amie Céline n’a pas encore de site pour montrer ses créations, découvrez son travail à travers quelques photos.

Elle confectionne des bibis en tissu, entièrement cousus à la main, ainsi que des colliers et des boucles d’oreilles mariant tissus et perles de verre ou de cristal, ou bien en origami de papier japonais.

Ses nouvelles recherches se portent sur le cuir et les compositions plus sobres et modernes.

Quant à moi, pour l’occasion, j’ai réalisé une série de bracelets manchette associant des dentelles, des boucles d’oreille grues en origami, des pendentifs nounours et des pochettes en tissu japonais au pliage s’inspirant des origami, ainsi qu’une nouvelle série de petits bracelets « fleurs de prunier » qui ont toujours beaucoup de succès pour faire un cadeau rigollot…

Comme cette édition s'est bien mieux déroulée que les précédentes, nous avons décidé de nous inscrire pour le printemps prochain. Rendez-vous donc le 12 mai 2012, si vous regrettez de n'avoir pu venir.

À cette occasion, je proposerai à nouveau un tirage au sort pour gagner des invitations : j'en ai acheté quelques unes cette fois, mais il ne faudra pas hésiter à cliquer sur la bannière pour en obtenir davantage, comme ce fut le cas pour le Pop'up 3 !

Je vous souhaite une agréable semaine créative et une bonne préparation de l’Avent !

Ma mère n’arrivait pas à trouver un étui à lunette qui lui convienne pour pouvoir conserver ses lunettes de vue à portée de la main lorsqu’elle était en vadrouille. Je lui ai donc imaginé une trousse toute douce à porter autour du cou. Une drôle d’idée me direz-vous ?

En tout cas, rien ne vous empêche de l’utiliser comme simple trousse pour y glisser des objets un peu fragiles, ou non…

Elle est composée d’un patchwork minimaliste de deux tissus différents, décoré par un motif imprimé.

Matériel

-       Tissu 1

-       Tissu 2

-       Tissu 3 (coton pour la doublure)

-       Tissu à motif (chat)

-       Molleton fin

-       Fermeture à glissière de 22 cm

-       Fil assorti

-       Breloque et anneau

-       Galon de 35 cm (facultatif)

Réalisation

1 - Découpez suivant le patron :

• dans le tissu 1 : 2 x le Patch 1

• dans le tissu 2 : 2 x le Patch 2

• dans le tissu 3 : 2 x la Doublure

• dans le molleton : 2 x la Doublure

2 – Assemblez les deux patchworks, en alignant endroit contre endroit les Patchs 1 et 2. Ouvrez et écrasez la couture vers le tissu le plus sombre.

3 – Sur l’un des deux patchworks, cousez le motif préalablement découpé en le décentrant ; avec un point de bourdon, de feston ou une broderie décorative tout autour.

4 – Posez, envers contre envers, chaque patchwork sur le molleton correspondant et faites un point zig zag tout autour.

Marquez les pinces, en vous aidant du patron Doublure, et cousez-les sur l’envers.

5 – Faites de même sur les deux morceaux de doublure.

6 – Posez la fermeture à glissière en l’intercalant entre 1 patchwork et 1 doublure, de la manière suivante : patchwork et fermeture à glissière endroit contre endroit, et doublure endroit contre envers du zip.

Faites une couture pour maintenir le tout, repliez les tissus envers contre envers, puis faites une autre couture au bord de la fermeture à glissière comme sur la photo ci-dessous. Recommencez avec les autres pièces, de l'autre côté du zip.

7 – Sans oublier d’ouvrir le zip, cousez endroit contre endroit les patchworks, ainsi que les deux doublures en laissant un orifice de 10 cm entre les pinces sur ces dernières. Veillez à positionner les pinces l’une en face de l’autre en les disposant chacune d’un côté afin d’éviter les surépaisseurs (cf. photo ci-dessous).

Si vous souhaitez porter la trousse en collier, insérez le galon entre les deux patchworks, en plaçant les extrémités chacune d’un côté du zip, avant de coudre.

8 – Crantez les arrondis, et retournez à travers l’orifice.

Fermez l'orifice en formant un rentré avec une couture très proche du bord.

9 – Rentrez la doublure et ajoutez la breloque sur la poignée de la fermeture à glissière.

Vraiment, je n’ai pas pu résister à l’attrait de ce tissu à félins que je n’osais pas utiliser depuis des lustres de peur de le gâcher… De quoi joindre l’utile à l’agréable !

Pensez-vous que si j’en faisais d’autres pour essayer de les vendre cela pourrait plaire ?