Voici quelques mois que j'ai découvert sur les salons de loisirs créatifs une technique japonaise amusante qui me faisait très envie…
Plutôt débordée ces derniers temps en raison du salon Japan Expo qui approche à grands pas et auquel je participe avec une amie, je n'ai plus eu un moment pour proposer de nouveaux tutos sur mon blog. Pardonnez-moi pour cette absence et surtout de ne plus avoir trouvé le temps de venir sur les vôtres découvrir toutes les jolies choses que vous avez réalisées depuis ces derniers mois !
J'espère profiter de ce week-end qui approche pour vous montrer mes nouvelles créations imaginées pour le salon. Il se tiendra du jeudi 30 juin au dimanche 3 juillet à Paris-Nord Villepinte. Pour plus d'informations cliquez ici : www.japanexpo.com.
Notre stand est dans l'espace Jeunes Créateurs : Aylamilly Milidee n° JC44, si vous avez envie d'y faire un petit tour ! Vous pouvez aussi voir des photos plus anciennes sur mon autre blog : aylamilly.over-blog.com
C'est à l'occasion de mes pages créa du Japan LifeStyle d'été que j'ai enfin testé l'utilisation détournée par les Japonaises des galons destinés à protéger les bordures des tatamis (tatami no heri). Ces derniers sont de grands rectangles recouverts de paille tissée, d'une taille standard, qui forment le sol des habitations traditionnelles ou des appartements japonais. Les surfaces des pièces y sont même calculées en nombre de tatamis. Simplement positionnés les uns à côté des autres, ils ont donc besoin d'être bordés par un tissu solide et facile à nettoyer pour être facilement manipulés. J'ai été assez étonnée de découvrir qu'il en existait de nombreuses couleurs, pas trop flashy cependant, ainsi que de magnifiques versions brodées, reprenant des motifs traditionnels, entre autres.
Les Nippones ont eu la très bonne idée de s'en servir comme base pour fabriquer des sacs originaux. Il existe même un livre (Ladyboutique Series n°3110, ici) où sont proposés divers modèles. Je ne l'ai pas acheté, mais je l'ai feuilleté et j'ai été amusée de voir qu'elles pouvaient en faire des modèles très féminins. La matière des galons est un peu rêche, mais comme ils sont en synthétique, on peut les utiliser pour des ouvrages qui ne craignent pas les salissures, ni l'humidité : idéal pour aller sur la plage. En revanche, ils ne protègeront pas leur contenu en temps de pluie, à moins de leur ajouter une doublure en toile cirée ! L'autre grand intérêt est qu'ils sont faciles à plier et à coudre, ce qui permet des assemblages sophistiqués.
Le modèle de sac rouge et noir (ci-dessus) est expliqué dans le magazine si cela vous intéresse (www.japanlifestyle.fr). Pour ne pas compliquer la tâche (il n’y a pas beaucoup de place pour les explications !), je n’ai pas prévu de doublure, si bien qu’il n’a pas de poche intérieure pour réunir portable, stylo et autres clés. Si bien que j’ai opté pour une trousse, permettant de faire des effets de plis simples, car je voulais tester les assemblages au point zigzag…
Ça vous tente ? Alors allons-y !
Vous pouvez acheter les galons chez la sympathique Sylvie de Homepatch qui m’a donné plein de conseils : www.home-patch.fr
Matériel
- 1 fermeture à glissière de 22 cm
- 132 cm de galon (6 fois la longueur de la fermeture à glissière en fait !)
- Du fil noir
- 20 cm de ruban assorti
- 1 bouton-pression
Coupez en six le galon de tatami. Sur deux des morceaux, repliez sur 1,5 cm chaque côté (longueurs) en écrasant le pli avec l’ongle.
Cousez les morceaux, le long de ce pli, de part et d’autre de la fermeture à glissière (pli vers le haut : photo ci-dessous).
Ajoutez de part et d’autre deux autres bandes en les faisant coïncider bord à bord assemblez-les à 1,5 cm (photo ci-dessus), ouvrez la couture, et centrez-y une couture au point zigzag (photo ci-dessous). Recommencez avec les deux dernières bandes.
Selon votre envie, ouvrez les plis ici ou là, et cousez-les deux par deux verticalement pour former des effets de « vagues » comme sur la photo ci-dessous.
Formez, ensuite, la pochette : Sans oublier d’ouvrir la fermeture à glissière au préalable (!), cousez, endroit contre endroit, les trois côtés.
Surfilez les bords latéraux pour éviter qu’ils ne s’effilochent. Puis, formez les triangles du fond, et cousez-les à 3 cm de la pointe environ. Coupez le surplus à 5 mm de la couture et surfilez-la au point zigzag.
Retournez la pochette.
Ajoutez une attache, si vous le souhaitez : En faisant un double rentré à chaque extrémité du ruban, fixez-les avec une couture en carré.
Puis, cousez l’un des côtés sur la pochette tout près de la fermeture. Ajoutez le bouton-pression comme sur la photo… Et c’est terminé !
C’était si rapide à faire que je me demande déjà comment bidouiller d’autres modèles. Les galons se prêtent bien aux effets de volants, et les assemblages de couleurs variées devrait être vraiment sympathiques, sans parler des croisements perpendiculaires ou obliques…
Pour finir, j'ai sélectionné quelques photos glanées sur le Net pour vous montrer la créativité des Japonaises : j'adore ! Remarquez la perfection avec laquelle les finitions des doublures sont faites grâce à ce matériaux…
Et ces chapeaux, quelle bonne idée !