Un autre de mes plaisirs est de travailler la laine.
Je suis très lente au tricot, mais je m’amuse à réaliser de petits accessoires simples mariant laines originales (pratiques pour masquer les mailles distendues) et points fantaisie (qui permettent eux-aussi de tricher !).
Le problème tient principalement au fait qu’il faut travailler dans le calme, afin de pouvoir atteindre la fin de son rang sans être interrompu par une marmaille exigeante, ce qui laisse toujours un « trou » disgracieux…
Pour éviter ces impondérables, j’ai davantage opté pour le crochet qui permet de s’arrêter à tout instant sans grande conséquence.
Bien consciente que ce qui va suivre est facilement disponible sur le net, j’en remets toutefois une couche.
Voici, en quelques images, les points de base avec force détails.
Je me rappelle mes souffrances de débutante la première fois où j’ai ouvert un livre de crochet, alors que je tentais de comprendre les gestes décrits. De nombreux hiatus, évidents pour l’habituée, mais inconcevables pour la rookie que j’étais, m’avaient beaucoup déroutée.
Si vous ne comprenez rien à mes explications, confiez-moi vos doléances, et je ferais tout pour rendre l’ensemble plus clair, après m’être flagellée consciencieusement !
AU COMMENCEMENT ? IL Y AVAIT …
La première maille, jamais comptabilisée, ou nœud coulant :
Il suffit de faire une boucle, de passer le crochet à l’intérieur, puis de saisir le fil relié à la pelote, et de le faire passer à travers la boucle.
Puis, la maille chaînette, ou maille en l'air (ml), symbolisée par : o.
À partir de la boucle du nœud coulant, il faut saisir le fil de la pelote avec le crochet – geste appelé « faire un jeté » -, puis le faire passer à travers la boucle.

